L’état de droit n’est pas un slogan, mais c’est à l’aune du respect quotidien des droits et libertés individuelles ainsi que de tout ce qui est couvert par les lois qu’il doit s’apprécier dans un pays.
En RDC, les pratiques que l’on croyait révolues et propres au régime précédent semblent bien rester en place. En témoigne, le cas de Salomon Idi Kalonda.
En effet, ce congolais proche de Moïse Katumbi s’est vu interdire l’accès sur le territoire national alors qu’il rentrait en RDC en compagnie de l’ancien gouverneur du Katanga, lui-même forcé à l’exil par le régime Kabila. Son passeport biométrique a été saisi par la présidence de la République, pour l’empêcher de fouler le sol congolais.
Les indiscrétions parvenues à politiquerdc.net, font état de l’instruction qui emanerait de la plus haute autorité du pays contre le très discret collaborateur de Moïse Katumbi.
D’après nos sources, il est reproché à Salomon Idi Kalonda de faire obstacle au rapprochement politique entre Katumbi et Cach dans le cadre de la reconfiguration du paysage politique. Pire, il est tenu pour responsable de l’échec de Tshisekedi comme candidat commun de l’opposition aux négociations de Genève.
Si ces faits devaient se confirmer, il y a lieu de déplorer la similitude des méthodes du régime actuel à celles de son prédécesseur.
« (…) Il serait décevant de voir le chef de l’État gaspiller son énergie au règlement de comptes en lieu et place de s’investir à régler les grands problèmes du pays », déplore l’un des proches de Salomon Idi Kalonda, qui a requis l’anonymat depuis Lubumbashi en se confiant à votre média en ligne.
Par cet acte, Katumbi pourrait mal interpréter la main qui lui est tendue en le dépouillant de l’un de ses meilleurs conseillers, pensent certains analystes.
Précisons que tous les efforts entrepris pour obtenir la réaction de la présidence sur ce dossier se sont révélés vains.
En attendant, les organisations non-gouvernementales des droits humains ont du pain sur la planche.
Dossier à suivre !
Rédaction