La question de l’état de droit fait régulièrement débat tant que la pratique quotidienne est en rupture à l’idée d’une société gouvernée par les règles auxquelles tout le monde est soumis.
En RDC, ce slogan est régulièrement répété par les militants de l’udps – le parti présidentiel – tout comme celui du « peuple d’abord ».
Dans le vécu quotidien, c’est une autre paire de manche.
Et pour preuve, la violation des statut de l’UDPS, spécialement l’article 26 divise le parti et ce, depuis l’accession de Félix Tshisekedi à la présidence de la république.
On constate la persistance de l’anarchie – pour sa succession à la tête de l’udps – par la violation des statuts et autres instruments juridiques régissant sa famille politique.
Ce n’est pas moi qui le dis, mais le constat vient d’une structure du parti et pas n’importe laquelle.
En effet, à travers un tweet, Jacquemain Shabani – le président de la Commission Électorale Permanente – pense qu’il faudrait rapidement résoudre cette situation afin de permettre au parti de tourner correctement.
« #UDPS échanges de vœux#CEP en retraite à Kasangulu.Il est important de résoudre vide la question de violation des statuts pour permettre à la machine UDPS de tourner en plein régime afin de relever le défi des prochaines élections », a -t-il twetté.
Un tweet qui aura suscité autant de réactions, notamment dans les camps des pro et anti gestionnaires actuels du parti de la 10e rue Limete.
Jacquemain Shabani – tout comme les autres ténors de l’udps -a toujours dénoncé la nomination de Jean-Marc Kabund et d’Augustin Kabuya, respectivement comme président intérimaire et secrétaire général du parti.
Pour le président de la CEP et secrétaire général honoraire du parti présidentiel, la nomination de Jean-Marc Kabund en qualité de président intérimaire depuis près d’une année et celle d’Augustin Kabuya comme secrétaire général sont en contrariété à l’article 26 des statuts de l’UDPS du 25 janvier 2013, concernant l’intérim du président du parti, qui stipule:
« En cas de décès, de démission, d’empêchement définitif, d’expiration de mandat ou d’interdiction d’exercer du président du parti, un directoire composé du président en exercice de la Convention Démocratique du Parti, du Secrétaire Général du Parti et le président de la Commission Électorale Permanente assure l’intérim pour 30 jours au terme desquels il convoque le congrès en vue d’élire un nouveau président ».
l’État de droit est loin de prendre forme dans le pays lorsque ceux qui sont censés l’appliquer sont les premiers à violer les textes règlementaires de leur parti.
Il faut noter que tous les efforts fournis par politiquerdc.net pour obtenir la réaction des autorités dont la légalité est décriée n’ont pas abouti.
Dossier à suivre !
Alain St. Bwembia