Conduite par Fridolin Ambongo – l’Archevêque métropolitain de Kinshasa et Vice-président de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (Cenco), la délégation est allée plaider pour un deconfinement progressif des lieux de culte, en tenant compte de la cartographie de la pandémie.
Et ce, parce que certaines provinces en RDC restent encore épargnées par la maladie à Coronavirus.
En effet, les chefs des confessions religieuses appellent le gouvernement à examiner les modalités pratiques dans les provinces touchées par le Covid -19.
Félicitant le gouvernement pour les mesures simplificatrices de funérailles des victimes, les chefs de confessions religieuses ont souhaité qu’elles soient maintenues comme normes, même après l’État d’urgence sanitaire. On se rappelle combien les cérémonies qui accompagnaient l’enterrement avaient perdu leur quintessence pour acquérir le statut de business. Elles constituaient surtout un casse-tête social et pire, elles glissaient – par des pratiques obscènes et comportements peu recommandables – vers la perte de nos valeurs et particulièrement le respect dû aux morts.
Mgr Fridolin Ambongo était accompagné – pour la circonstance – du président de l’Église du Christ au Congo, le révérend pasteur André Bokundoa, du Secrétaire Général de l’ECC, Éric Senga, et de l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco.
Avec cette initiative, vont cesser les cultes clandestins, mais ce sera le retour de l’ambiance bruyante dans les rues même tard la nuit. Il aurait été intéressant que l’autorité encadre la liberté de culte en déterminant le nombre de décibels et heures pour respecter la quiétude de la population.
Alain St. Bwembia