L’éviction de Jean-Marc Kabund du poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale, continue de susciter des réactions au sein de la classe politique. Chacun commente les faits selon son appartenance politique.
Dans un entretien ce matin avec politiquerdc.net, Maxime Ngila, Coordonnateur de la Cellule de Base de la Dynamique Néhémie Mwilanya au service de la Nation a fait savoir que le Front Commun pour le Congo n’y est pour rien dans l’éviction du président intérimaire de l’Udps/Tshisekedi de son poste de premier vice-président de l’Assemblée Nationale.
« C’est le comportement de l’individu pris dans sa dimension psychosociale qui a été rejeté hier par ses paires de l’Assemblée Nationale. Être élevé au rang du premier vice-président de l’Assemblée Nationale est une responsabilité d’homme d’État. Et cet État dicte une conduite donnée. Jean-Marc Kabund n’en était pas digne, au-delà de son incompétence », a-t-il déclaré. Ce proche de Néhémie Mwilanya, Coordonnateur du Front Commun pour le Congo, la plate-forme politique du président de la République honoraire, Joseph Kabila Kabange.
Maxime Ngila note que le président intérimaire de l’Udps/Tshisekedi a tout simplement eu à énerver les députés par ses manières en tentant de sauver son fauteuil de premier vice-président.
« Au-delà des menaces verbales tenues par le député Jean-Marc Kabund de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, la manipulation d’un autre élu aux fins de faire arrêter et humilier son collègue Jean-Jacques Mamba du MLC était la goûte d’eau qui a débordé du verre », pense-t-il.
Quant à savoir ce que la coalition au pouvoir fera de ce poste vacant, le Coordonnateur de la Cellule de Base de la « Dynamique Néhémie Mwilanya au service de la Nation » rappelle le poste de premier vice-président de l’Assemblée nationale appartient à leur allié CACH et précisément à l’UDPS/Tshisekedi.
« Il leur appartiendra de proposer une nouvelle personnalité compétente avec un sens aigu des responsabilités de l’État « , estime Maxime Ngima.
Élu premier vice-président en mars 2019 grâce aux voix du FCC, Jean-Marc Kabund-A- Kabund a passé près de 16 mois au perchoir de l’Assemblée Nationale aux côtés de Jeanine Mabunda. L’opinion nationale retiendra de lui comme souvenir, notamment la célèbre théorie de « deux bonbons », évoquée de sa toute première mission parlementaire effectuée à l’étranger.
Alain St. Bwembia