La République Démocratique du Congo ne cesse de compter les morts au jour le jour. Au-delà des morts causées par la Covid-19, elle vient d’emporter le juge président de la composition de l’affaire 100 jours du chef de l’État ou mieux de l’affaire Kamerhe. Le Raphaël Yanyi est mort de manière suspecte dans la nuit de mardi à mercredi dernier à Kinshasa.
Cette triste nouvelle a choqué plus d’un congolais.
Depuis son confinement aux États-Unis d’Amérique, suite à la pandémie du coronavirus, Martin Fayulu n’est pas resté indifférent.
Dans un message adressé à la nation congolaise ce 30 mai, Martin Fayulu n’a pas caché son indignation au regard de toutes « suspectes » enregistrées ces derniers temps au pays.
» je suis indigné des morts suspectes qui sont devenues monnaie courante et banales dans notre pays et que des semblant d’enquêtes, souvent diligentées à la hâte, ne parviennent pas à élucider. Ces décès s’ajoutent aux carnages qui interviennent chaque jour en Ituri, à Beni, dans le Sud-Kivu , au Tanganyika et ailleurs dans le pays du fait de l’absence de l’État. La vie humaine est désacralisée, souvent dans l’indifférence la plus totale », a-t-il déclaré.
Martin Fayulu, le prochain coordonnateur de Lamuka, exige que des enquêtes transparentes soit menée et surtout dans la mort du juge président Raphaël Yanyi dans le procès qui opposait Vital Kamerhe et le ministère public.
Tout en déplorant la gestion hasardeuse de la pandémie du coronavirus au pays, Martin Fayulu salue les actions engagées par les mouvements citoyens et la société civile dans la campagne de prévention contre le covid19.
Martin Fayulu réitère en outre son appel à voir le processus pour l’éclatement de la vérité sur les détournements des deniers publics aboutir sur des sanctions exemplaires et la récupération des sommes détournées.
Alain St. Bwembia