Les Mouvements Citoyens et organisations des jeunes – Biso Peuple, Enough-RDC, ECCHA-RDC, EKOKI, Forum Citoyen, Il est Temps, Res Publica, AJD et FJC – réunis autour d’une table le jeudi 18 juin 2020 à Kinshasa, ont adressé un mémo à la présidente de la chambre basse du parlement Jeanine Mabunda.
Pour cette jeunesse soucieuse de l’avenir de leur pays et consciente de la crise que traverse le pays, il faut régler le problème à la source.
En effet, les crises pré-electorales et post-électorales qui ont toujours émaillé le rendez-vous aux urnes en RDC, depuis 2006 jusqu’aux dernières élections de 2018 – d’après ces mouvements citoyens et organisations des jeunes, doivent prendre fin.
Dans une déclaration parvenue ce vendredi 19 juin à Politiquerdc.net, ces structures de la jeunesse congolaise recommandent à la présidente du parlement ce qui suit :
-de déconsidérer toute candidature qui n’a pas préalablement fait l’objet d’un large consensus au sein de la société civile ;
– de privilégier une Personnalité indépendante reconnue pour ses compétences,
intégrité morale, probité et honnêteté intellectuelle. La CENI doit être dirigée par une personne irréprochable ;
– de s’abstenir de toute interférence, quelle que soit la manière, dans le processus de désignation de candidat.
Au chapitre de leur recommandation devant permettre au peuple congolais de vivre dans un État de droit par le respect de la volonté du peuple exprimée dans les urnes :
– de peser pour une modification du mode de désignation des animateurs de la CENI.
En effet, il est inconcevable que la CENI soit majoritairement composée des politiques ou personnalités issues des camps politiques;
– de s’investir pour la réforme de la loi électorale.
Les associations de la société civiles restent unanimes en ce qui concerne la désignation des animateurs de la CENI. La démarche doit être entreprise en conformité avec l’article 10 de la loi organique N°10/013 du 28 Juillet 2010 portant organisation et
fonctionnement de la Commission Électorale Nationale et Indépendante telle que modifiée
par la Loi Organique N°13/012 qui tranche sur la question de désignation des animateurs de
la CENI et exiger la réforme de la loi électorale au nom de l’inclusivité et la paix.
Le rêve de la population congolaise de vivre dans un Congo fort, riche et prospère ; un Congo nouveau caractérisé par un Etat de droit construit sur une véritable démocratie,
demeure inchangé.
Alain St. Bwembia