La Présidence de la République met fin aux folles rumeurs qui ont envahi les réseaux sociaux et certains médias périphériques, en rapport au conseil des ministres de ce vendredi 26 juin 2020. Il n’y a pas eu incident au conseil des ministres, a précisé le Directeur de Cabinet a.i du président de la République.
En effet, des réseaux sociaux et certains médias ont rapporté que le conseil des ministres de ce vendredi se serait clôturé en queue de poisson du fait que le chef de l’état se serait fâché d’avoir appris que le vice-premier ministre, ministre de la justice et garde des sceaux aurait prétendument transmis frauduleusement à la présidente de l’Assemblée Nationale les observations du gouvernement sur les 3 les trois propositions de loi Minaku et Sakata.
« (…) Devant participer à la réunion extraordinaire des chefs d’Etat africains – membres du bureau de l’Union Africaine – tenue par vidéoconférence ce même après-midi du 26 juin 2020, le président de la République s’est trouvé devant un cas d’empêchement. De ce fait, il a délégué – conformément à l’article 79 de la Constitution – à son excellence Monsieur le premier ministre, chef du gouvernement, le pouvoir de présider et de terminer la réunion du conseil des ministres », à fait savoir la Présidence de la République dans un communiqué signé par le directeur de cabinet ai Eberande Kolongele.
L’examen des points inscrits à l’ordre du jour du conseil des ministres de ce vendredi était presque épuisé au moment où le président de la république Félix Antoine Tshilombo a dû quitter la réunion , débutée à 9h. Il devait se rendre à une autre plus importante, a déclaré une source présidentielle à politiquerdc.net. La même source confirme qu’ « une proposition de loi provenant de l’Assemblée Nationale ne fait pas l’objet d’une discussion au conseil des ministres.
Le VPM de la Justice Tunda Kasenda n’a donc pas fait un rapport frauduleux à l’Assemblée Nationale. C’est dans ses prérogatives qu’il a fait des observations en sa qualité de conseiller juridique du gouvernement. Ces observations ont été faites au su du premier ministre qui était en copie.
Ainsi, cette fumée s’est élevée sans qu’aucun feu couve et la polémique est stérile!
Il faut ajouter que dans le compte rendu de la 37e réunion du conseil des ministres de ce vendredi, le gouvernement, ayant été informé de l’initiative personnelle du VPM de la justice, d’avoir déjà transmis les observations de l’exécutif national à l’Assemblée nationale, a jugé inopportun de poursuivre le débat sur cette question, estimant laisser la procédure parlementaire se poursuivre normalement telle que déjà enclenchée.
Alain St. Bwembia