C’est une marche de protestation contre l’entérinement de la candidature de Ronsard Malonda comme successeur de Corneille Nangaa à la tête de la commission électorale nationale indépendante (CENI).
La marche a été dispersée par les éléments de la police nationale, à coup de gaz lacrymogènes, au niveau du rond point « Notre Dame » nous sommes dans la commune de Katoka.
Au registre chapitre de réactions : le coordonnateur provincial de la coalition Lamuka et Secrétaire exécutif provincial de l’Ecidé Elie Mputu Kalumba dit Kayeke.
Il qualifie cela d’une dose de dictature dans le chef de l’autorité urbaine, Me Mamie Kakubi Tshikele, jugée responsable de la répression de la marche pacifique de ce jour.
Et pourtant, « il lui a été officiellement adressé une lettre lui informant de cette manifestation visant tout ce que nous aspirons dans un État dit démocrate « .
Lamuka motive son action par le fait que Malonda est l’un des bras forts de Nangaa qui ont favorisé la fraude électorale de 2018, mais aussi un proche d’Aubain Minaku; ce qui laisse penser à la mise sur pied d’une stratégie frauduleuse par le FCC.
Le but étant de truquer, d’après Lamuka, les élections de 2023. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, le peuple n’aura ainsi que les yeux à pleurer au cas ce forcing parvenait à réussir.
Malgré la répression, la coordination provinciale Lamuka Kasaï Central promet de poursuivre ses actions de terrain – en Commun accord avec sa hiérarchie – jusqu’à la mise à l’écart de Ronsard Malonda de la tête de la CENI.
De notre correspondant occasionnel depuis Mbuji Mayi