Le Front Commun Pour le Congo a organisé une marche pacifique le jeudi 23 juillet dernier. Le fait mérite de retenir l’attention, car c’est la première fois que cette plateforme prend l’option de s’exprimer à travers la rue. L’opposition n’a plus le monopole de la rue parce qu’après la composante Cach du pouvoir, c’est autour de la seconde d’organiser les manifestations publiques .
Ainsi au-delà du message transmis à l’opinion tant nationale qu’internationale, cette manifestation publique de la première force institutionnelle du pays – inédite dans l’histoire du pays – avait également un caractère particulier ; celui de la démonstration des forces qui le composent.
Ce faisant, outre le PPRD – la plus importante formation de cette plateforme politique – d’autres partis et regroupements se sont également distingués dans la mobilisation.
Dans la foulée, la présence très remarquable de l’ATD du sénateur José Makila, le CEDR du ministre Jean Lucien Bussa ou encore la CCU de Lambert Mende .
Pour un haut cadre de l’Alliance des Travaillistes pour le Développement (ATD) qui s’est confié sous le couvert de l’anonymat à politiquerdc.net , « la forte mobilisation » faite par leur parti, témoigne de l’envergure politique qu’incarne leur autorité morale, le sénateur José Makila.
De son côté, le CEDR de Jean-Lucien Bussa, par le truchement d’un haut cadre qui a également requis l’anonymat, leur mobilisation aurait dépassé celle de tous les autres partis sociétaires du FCC.
» La CODE et le CEDR avaient mobilisé plus que le PPRD et les autres partis de notre famille politique », a-t-il lâché.
Le FCC avait marché pour soutenir les institutions et le respect de la constitution.
Aussi, les manifestants avaient dénoncé le retour de la dictature et les discours séparatistes qui caractériseraient leurs alliés au pouvoir.
La marche s’était déroulée sans incident à Kinshasa. Cette marche pacifique du FCC est la 4e organisée à l’espace de deux semaines au pays.
Elle vient après celles organisées respectivement par l’UDPS et alliés le 9 juillet, de Lamuka le 13 et du CLC et mouvements citoyens le 19 juillet 2020.
Les précédentes marches dénonçaient, notamment l’entérinement de Ronsard Malonda comme président de la CENI par l’Assemblée nationale et les propositions de lois initiées par deux députés nationaux du FCC.
Rédaction