Face à la controverse issue du refus de prestation de serment par les juges Noël Kilomba et Jean Ubulu, l’un des 31 députés invalidés par la cour constitutionnelle, en l’occurrence Kennedy Katasi, a tenu à rappeler aux deux juges la gravité de leur indélicatesse à l’endroit du président de la République. Dans la foulée, il rappelle à ce dernier sa promesse de réparer « les choses inaceptables » qui s’étaient passées à la Cour Constitutionnelle
Cette correction pour lui équivaut à bannir ces deux juges « véreux » de la magistrature en RDC, réparer le tort causé à ces élus du peuple et enclencher les réformes à la plus haute instance judiciaire du pays.
« (…) Cette parole à elle seule avait déjà scellé le sort des juges véreux, tels Noël Kilomba, Jean Ubulu et Lwamba. Cette annonce traduit la nécessité, non seulement d’une réforme, mais également d’une réparation des victimes de vos arrêts iniques à la Cour Constitutionnelle lors de la crise des contentieux électoraux », a écrit cet élu invalidité.
Ci-dessous l’intégralité de sa Tribune parvenue à politiquerdc.net
Celui qui sème l’injustice moissonne le malheur
La responsabilité du juge est triple dans la consolidation d’un État de Droit. Si le Droit dans toutes ses formes, est le vrai moteur de développement humain et ainsi que d’une société démocratique, le rôle du juge n’est pas le moindre. Le droit rime avec la liberté, le développement bref l’élévation d’une nation à travers la justice.
Le magistrat congolais porte une responsabilité double dans le malheur qui frappe notre nation.
Les juges Noël Kilomba et Jean Ubulu ont salit par leurs arrêts iniques d’invalidation des élus du peuple une jurisprudence amère pour les générations à venir. Sacrifiant la République au profit des intérêts politiques partisans et déjouant ainsi tout espoir des congolais de vivre dans une nation éprise de Justice et d’amour. Ils ont bradé la vérité, trahi le peuple et la république : leur place est dans la geole.
La décision sage du Président de la République de les nommer Présidents à la Cour de Cassation était juste méritée pour ces deux juges.
Et voilà que lorsqu’un juge s’avilit, brille dans la bêtise et la corruption, la sagesse et l’intelligence l’abandonnent au profit d’une indélicatesse notoire digne des humains qui n’ont pas connu la civilisation.
Malgré vos arguments juridiques discutables, couchés dans une missive indélicate au président de la République, sachez que vous avez depuis vos décisions iniques perdu la grâce de Dieu. Et vos signatures sur votre dernière lettre au Président de la République Démocratique du Congo, vous range parmi ceux qui bénéficient de la disgrâce de la République que vous avez trahi en exerçant de façon irrégulière à la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo.
Platon disait : » Le plus grand mal, à part l’injustice, serait que l’auteur de l’injustice ne paie pas la peine de sa faute » . Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi dans sa sagesse et délicatesse vous avait épargné du lynchage populaire en vous envoyant à la Cour de Cassation. Vous vous souviendrez que nous avions passé des nuits à la belle étoile à cause de vos jugements iniques. le Comité Laïc de Coordination, cette puissante machine de la Société Civile et nos leaders de Lamuka ont marché et plaidé pour votre destitution auprès du Chef de l’État, mais la clémence du Président a eu raison sur notre indignation.
Et aujourd’hui, votre iniquité à atteint son apogée. La décadence est plus triste et malheureuse, votre indélicatesse vous feront payer la peine de vos injustices.
Ainsi, s’accomplit la parole de l’oracle : « Celui qui sème l’injustice moissonne le malheur… ». Que vos pouvoirs de signature d’injustice se reposent en paix au sein l’appareil judiciaire de notre République pour que plus jamais son peuple n’en souffre.
Il s’est passé des choses inacceptables à la Cour Constitutionnelle que nous devons corriger
L’injustice appelle la révolte, le contournement des lois. C’est un environnement instable qui conduit au chaos. Considérer où votre injustice a conduit le pays. Le peuple est révolté et notre environnement politique très instable.
Dans sa sagesse et son amour patriotique, le Président Félix Tshisekedi devrait pour le bien du peuple déjouer tout les pièges placés par les ennemis de la République grâce à vous pour embourber notre nation dans la négation d’un État de Droit et freiner à jamais son développement socio-économique.
C’est ainsi que le Président de la République s’est engagé à réparer vos erreurs inacceptables, vos arrêts iniques.
« Il s’est passé des choses inaceptables à la Cour Constitutionnelle que nous devons corriger », était là une parole sincère d’un patriote épris par le désir du changement. Cette parole à elle seule avait déjà scellé les sorts des juges véreux tels Noël Kilomba, Jean Ubulu et Lwamba et annonçaient la nécessité non seulement d’une réforme, mais d’une réparation des victimes des arrêts iniques à la Cour Constitutionnelle lors des contentieux électoraux.
Le professeur Vunduawe Te Pemako disait, une décision de justice n’est irrévocable que si celle-ci a rétabli la vérité. Si dans le cas qui sont les nôtres, rétablir la vérité pose problème, par sa sagesse et au nom de la paix sociale, nous estimons que le président de la République Félix Antoine Tshisekedi comme promis dans son message s’attelera dans la réparation des injustices que nous et notre base le peuple avions subi des jugements iniques de Noël Kilomba et Ubulu.
Au-delà du droit, la réparation est devenue une promesse du Président de la République en notre faveur.
Que ces paroles, telle « la lumière soit » et elle fut, prenent forme et se matérialisent, est notre vœux le plus ardent.
Tribune de l’honorable Kennedy Katasi, député élu , mais invalidité par la cour constitutionnelle