Annoncé à grands renforts publicitaires à travers les organes de presse et surtout les affiches partout dans la ville de Goma, le mini-sommet entre les chefs d’État de l’Angola, de l’Ouganda, du Rwanda, du Burundi et de la République Démocratique du Congo n’a pas eu lieu à la date initialement prévue.
Destinée à examiner les questions sécuritaires de la région – à l’initiative de Felix Tshisekedi – cette rencontre diplomatique est renvoyée à plus tard. D’aucuns qualifient ce renvoi de camouflet diplomatique.
Tout porte à croire que les rencontres préparatoires n’ont pas été suffisamment travaillées, ce qui expliquerait cet échec !
C’est à l’issue de cet avorton diplomatique que l’on s’active pour relancer les travaux préparatoires entre les délégués des gouvernements de la République d’Angola, de la République du Burundi, de la République de l’Ouganda et ceux de la République du Rwanda qui devront incessamment se convenir sur le format et la date de ce mini-sommet des chefs d’Etat.
Et c’est la ministre d’Etat chargée des affaires étrangères, Marie Tumba Nzenza qui l’a annoncé dans un communiqué ce vendredi 18 septembre 2020.
Simplement voilà que la patronne de la diplomatie congolaise a évoqué des contraintes liées à la pandémie du coronavirus pour justifier le report de ce mini-sommet qui a été décalé du 13 au 20 septembre dans la ville de Goma au Nord-Kivu.
Mais personne n’est assez dupe pour admettre cet argument peu convaincant d’autant plus que la pandémie sévit depuis plusieurs mois au Congo. On ne doit pas feindre de le découvrir aujourd’hui!
Félix Antoine Tshisekedi devrait donc revoir sa politique diplomatique, et éviter des annonces propagandistes qui n’ont rien à voir avec les pratiques d’une gouvernance responsable.
Alain St. Bwembia