Dans la perspective de la prochaine échéance électorale, le président sortant de l’Union nationale de la presse du Congo ne fait plus mystère de sa volonté de renouveler son mandat. Il a ainsi déclaré – au cours d’une interview accordée ce lundi soir à la presse – sa candidature à sa propre succession à la tête de cette organisation syndicale de la presse congolaise.
« (…) Je suis candidat à ma propre succession conformément aux statuts de l’Union; parce que vous savez que les statuts disent que nous avons un mandat de 4 ans renouvelable une seule fois. Comme c’est mon premier mandat, je vais demander aux congressistes s’ils peuvent me faire confiance pour me donner le dernier mandat afin que je puisse continuer à les servir », s’est-il confié.
Kasonga Tshilunde a également reconfirmé l’organisation du congrès à la date et au lieu prévus.
Elle se tiendra du 5 au 7 octobre prochain à Moanda – une ville touristique – située dans la province du Kongo central.
Déjà, rassure le président sortant de l’UNPC, tous les préparatifs sont presque terminés. La première phase est déjà au point, car les délégués de certaines provinces séjournent déjà à Kinshasa. La deuxième, c’est la vague d’arrivée des confrères de l’Est du pays prévue ce mardi et une troisième vague arrive le vendredi prochain.
Il convient de signaler que, sauf changement de dernière minute, le congrès de l’Union nationale de la presse du Congo sera honorée par sa marraine, notamment la première dame de la RDC, madame Denise Nyakeru Tshisekedi, la principale financière de ces assises. Elle a déjà débloqué une cagnotte des 100 mille dollars américains pour l’organisation de ce congrès.
Le congrès de l’UNPC sera aussi une occasion pour la presse congolaise gangrenée par plusieurs maux liés à l’environnement politique de réfléchir sur les acquis, les faiblesses et les perspectives pouvant assainir la profession et permettre ainsi à la presse de jouer pleinement son rôle de chien de garde de la société. Cependant, pour certains analystes, l’indépendance de la presse nationale et de ses structures corporatives vis-à-vis du pouvoir politique, sont parmi les pesanteurs qui contribuent négativement à l’image du métier des journalistes congolais. Et le contour de l’organisation de ce 9e congrès semble bien illustrer cette triste réalité. Un véritable défi à relever pas pour bientôt !
Jean Médard LIWOSO