Alors que le vent de l’Union Sacrée souffle en République Démocratique du Congo, les bruits de bottes rwandaises sont entendus à l’Est de la RDC. Les assaillants des groupes armés ont semé la mort ce 31 décembre dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu. Bilan: 22 civils sauvagement assassinés dans les champs avoisinants les villages de Tinhwe et Kamungu.
Face à cette étendue macabre, le parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi est monté au créneau. Dans un communiqué signé ce samedi 2 janvier , Moïse Katumbi condamne avec la dernière énergie ces actes intolérables qu’ aucune motivation ne peut justifier. Il déplore l’humiliation collective que subie la Nation du fait de ces massacres à répétition et surtout de l’incapacité des congolais à y mettre fin.
« C’en est trop! Aucune motivation politique, aucun intérêt économique, rien ne peut expliquer une telle barbarie! Une fois de plus, une fois de trop, notre pays est humilié, nos institutions discréditées, notre armée défiée et nos élites déshonorées. En dépit de l’appui de la Communauté internationale, notre incapacité collective à nous défendre et à
protéger la vie dans notre propre pays est avérée. Cet état de fait soulève l’indignation et la colère de la Nation toute entière. » A-t-il déclaré.
Tout en présentant les condoléances aux familles et proches des victimes, Ensemble pour la République de Moïse Katumbi appelle les populations congolaises de Béni à collaborer avec les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) pour dénoncer les suspects et le mettre hors d’état de nuire.
« Ensemble pour la République exhorte la population congolaise dans cette partie de la
République a plus de vigilance pour dénoncer les suspects et détecter tous les indices susceptibles de faciliter aux FARDC la traque et l’anéantissement de ces assaillants et la
mise hors d’état de nuire de leurs complices ou commanditaires ».
Le parti de Moïse Katumbi a, dans son communiqué, appelé l’Autorité Publique à garantir le droit à la vie de chaque congolais, d’assurer la sécurité des populations et de faire de la question de l’insécurité permanente à l’Est une priorité des priorités et une urgence nationale pour trouver une solution définitive.
Alain St. Bwembia