C’est au terme de deux séances de réunion des présidents des regroupements et partis du Front Commun pour le Congo, tenues le samedi 2 et dimanche 3 janvier 2021 à Kinshasa,que la famille politique de Joseph Kabila a réaffirmé sa détermination à oeuvrer pour la consolidation des acquis de la démocratie congolaise.
Mais d’abord, le FCC a condamné la désignation « unilatérale par le Président de la République d’un Informateur chargé d’identifier une Majorité parlementaire qui existe déjà depuis l’entame de la législature en cours, en l’absence de la destitution ou de la démission du Premier Ministre en exercice ou de nouvelles élections législatives, conditions sine qua non stipulées par l’article 78 al. 2ème de la Constitution ».
Il a également promis qu’il « s’opposera de toutes ses forces à la dérive totalitaire ainsi qu’aux incitations subséquentes à la haine sur base d’appartenance ethnique et/ou politique. Il engage tous les Congolais à ne tolérer, à aucun prix, un tel recul démocratique. Il s’agit de conjurer une fois pour toutes le retour de l’autocratie par la culture du droit de la force au détriment de la force du droit ».
Toutefois, les signataires de la déclaration ont laissé entendre que « le FCC s’associera néanmoins à toutes les initiatives visant à consolider la jeune démocratie congolaise notamment à travers la re-visitation de l’arsenal légal en vue d’y renforcer entre autres l’indépendance et l’impartialité de la Justice de même que les mesures de transparence du processus électoral et de dépolitisation de l’administration territoriale. Une déclaration qui intervient au moment où le camp de Félix Antoine Tshisekedi semble prendre de l’avance sur celui de son ex allié Joseph Kabila.
Jean Médard LIWOSO