C’est à travers la déclaration signée depuis le 13 janvier et rendue publique ce lundi 18 janvier 2021 à Kinshasa, que le Coordonateur de la Dynamique pour une sortie de crise (Dysoc), s’est – une fois de plus – prononcé au sujet de la crise multiforme que traverse la RDC.
Déclarant avoir lu attentivement le communiqué de presse relatif à la visite de travail du Président Félix Antoine Tshisekedi à Oyo, au Congo Brazzaville; Jean-Pierre Lisanga Bonganga note qu’au-delà de toutes les questions importantes évoquées dans ce communiqué, sa structure a particulièrement épinglé le point 7 qui dispose : « Son Excellence Monsieur Denis Sassou N’guesso a salué le climat de paix qui règne sur le reste du territoire de la RD.Congo. Il a encouragé le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à privilégier le dialogue et la concertation, en vue de consolider un climat nécessaire à la paix et au développement de son pays».
« En conseillant au Président Félix Tshisekedi Tshilombo de privilégier le DIALOGUE et la CONCERTATION, d’une part; le Président Denis Sassou N’guesso attire l’attention du Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo sur l’existence réelle de la crise qui enchaîne la RD Congo, et d’autre part, le Président Sassou N’guesso donne raison à la DYSOC qui , depuis plusieurs mois, n’a cessé de lancer un appel vibrant à la tenue d’un dialogue entre les parties prenantes à la crise, comme voie idoine de sortie de crise », souligne l’ancien ministre d’État sous le régime Kabila.
Tout en félicitant « le Président Denis Sassou N’guesso pour sa clairvoyance et sa sagesse, Jean-Pierre Lisanga Bonganga ( Dysoc) déclare fonder l’espoir qu’en sa qualité de Président en exercice de la CEEAC, Denis Sassou N’guesso continuera à apporter son appui à la tenue effective du dialogue indispensable, comme voie de sortie de crise en RDC ».
Occasion pour lui de rappeler, « que toutes les crises périphériques qui assaillent aujourd’hui notre pays, ne sont que des dégâts collatéraux d’une crise majeure: la crise de légitimité des institutions née du chaos électoral de décembre 2018 ».
De quoi se demander, à partir de février 2021, le Président de la RD. Congo va présider l’Union Africaine, comment prendra-t-il ses fonctions à la tête de l’Union Africaine au mois de février prochain, alors que la crise sévit dans son pays? « pourra-t-il prétendre s’investir dans la résolution des crises qui sévissent ailleurs dans bon nombre de pays africains s’il n’arrive pas à trouver la solution à la crise qui ronge son propre pays ? »
Ainsi fort des conseils du Président Denis Sassou N’guesso, la Dysoc de Jean-Pierre Lisanga Bonganga réaffirme que seul un Dialogue politique inclusif entre les parties prenantes à la crise, sous les bons offices des Evêques Catholiques et Protestants, avec la facilitation des organisations sous régionales et de la Communauté internationale – dialogue pour l’adoption consensuelle des réformes impératives à mettre en œuvre – constitue la voie idoine de sortie de crise.
Constant Mohelo