Le débat ne fait que s’enflammer depuis presque 72 heures au sujet d’un probable désaccord opposant certains leaders au sein de l’union sacrée de la nation en gestation.
Les dernières étincelles ont été observées à la suite de la déclaration peu courtoise qu’aurait tenue le président intérimaire de l’UDPS Tshisekedi, devant un parterre des députés transfuges du FCC, ce mardi 19 janvier 2021 à Kinshasa. Jean-Marc Kabund-A-Kabund aurait annoncé à ces interlocuteurs que l’option aurait été levée de réserver le poste de président de l’Assemblée nationale à l’un des députés issus du Front Commun pour le Congo.
Faux, rétorque le député national Daniel Mbau Sukisa, le représentant du MLC au sein de Task force – la cellule restreinte regroupant les représentants de tous les députés nationaux – pour le compte du Mouvement de Liberation du Congo.
« Contrairement aux propos qu’ aurait tenus JM Kabund à la réunion avec le FCC, lors de la dernière rencontre entre le President de la République, Jean-Pierre Bemba et Moise Katumbi, aucune option n’a été levée quant à l’attribution de la Présidence de l’Assemblee Nationale à un groupe politique », a-t-il écrit sur sa page Facebook et confirmé à politiquerdc.net
Et de préciser, ‘la seule option retenue est la poursuite des discussions au sein de la task-force ».
Les dernières déclarations de certains acteurs politiques membres de l’Union sacrée de la nation semblent davantage saboter la sérénité des discussions et freiner l’élan de la matérialisation de cette organisation.
L’initiateur et les autres leaders de l’Union Sacrée devraient revoir leurs stratégies de communication au risque de jeter gratuitement en pâture l’honneur des gens de bonne volonté et anéantir les efforts fournis par les uns et les autres en vue d’instaurer une nouvelle gouvernance dans le pays, pense un observateur.
Rédaction