Alors que l’ancien Administrateur Général de l’Agence Nationale de Renseignements, le tout-puissant flic du régime de Joseph Kabila est dans le collimateur de la justice congolaise, Docteur Jean-Jacques Mbungani appelle au respect de droits humains et à l’émergence d’un véritable État de droit avec l’avènement de l’Union Sacrée de la Nation.
Dans sa tribune parvenue à politiquerdc.net, ce consul honoraire de la RDC en Belgique déplore les multiples cas de barbaries et tortures qui ont été commis par les services de renseignements congolais durant ces dernières années.
« Le film tragique qu’a tourné le régime précédent en République Démocratique du Congo ne cesse de défiler dans la conscience des congolais qui voient en boucle des scènes de violences, de désolations et humiliations en tout genre qui leur ont été infligées ces dernières années », écrit ce médecin congolais.
Il épingle par exemple l’humiliation des prêtes devant leurs fidèles et le Jet des gaz lacrymogènes sur des croyants dans les lieux de cultes et de prières. Des violations graves perpétrées lors des manifestations pacifiques contre le glissement de mandat présidentiel de Joseph Kabila en 2016.
« Ils ont ôté la vie à des jeunes compatriotes pour le simple fait d’avoir participé à des messes organisées par le Comité Laïc Catholique. Ils ont tué plusieurs défenseurs des droits humains sans être inquiétés. Ils ont réprimé dans le sang des manifestations pacifiques », rappelle ce diplomate de haut rang.
Néanmoins, en dépit de tous ces agissements, « le peuple congolais a tenu bon et se projette dans le futur dans l’espoir de vivre l’émergence réelle de l’état de droit à travers l’Union Sacrée de la Nation prônée par le chef de l’état Félix Antoine Tshisekedi », pense-t-il.
Une occasion également pour cet acteur politique d’exprimer une fois de plus sa compassion à l’endroit de toutes les victimes de ces multiples atrocités.
« A tous ceux qui ont été victimes des affres de la barbarie humaine à travers le monde et spécialement dans mon pays, la République Démocratique du Congo où les droits élémentaires des congolais n’étaient pas respectés, je vous exprime ma compassion et vous rassure que l’indépendance de la justice n’est plus un vain concept », lit – on dans cette tribune.
Jean-Jacques Mbungani fait notamment allusion à toutes les arrestations sans causes et aux jugements iniques font ont été victimes des défenseurs de droits de l’homme, des journalistes et des politiciens durant le règne de l’ancien président Joseph Kabila Kabange.
« Pensée particulière aux prisonniers politiques que la kabilie a maintenus délibérément en prison durant des longs mois voire des années du fait de leurs opinions. Plus rien, ne sera comme avant, soyons tous solidaires dans l’Union Sacrée de la Nation », a-t-il conclu.
Rédaction