Il lui a fallu 12h pour un parcours à peine de 128 kilomètres qui sépare la capitale de la province Mbandaka – où il a atterri – à Bikoro, son fief électoral. Le cortège constitué de quelques véhicules 4 X 4 et de nombreuses motos était obligé d’effectuer plusieurs arrêts pour permettre à ce député national, élu du Mouvement de Libération du Congo de Jean-Pierre Bemba, de conférer avec la population amassée le long de la route. Il a ainsi mis 12h parce que devant tenir – d’un village à un autre un discours. Faustin Boika, parce que c’est de lui qu’il s’agit, a tenu des meetings pour galvaniser les militants du MLC et restituer à la population son travail de parlementaire.
Ils venaient par dizaines et centaines pour saluer leur élu, avec des danses et des présents. La population du territoire de Bikoro ont réservé un accueil très chaleureux et triomphal à celui qu’ils ont surnommé « Faustin Boika Solution ».
Dès le secteur de Penzele – village après village – jusqu’à Bikoro, Faustin Boika accompagné du président de la fédération de l’Equateur I, l’honorable Anthony Bomboko – pour ne citer que ces deux – ont éclairé la population sur les enjeux politiques de l’heure avant dinviter chacun à ne plus voter pour un autre parti que le MLC: » Jean Pierre Bemba est épris d’amour pour le pays et pour votre bien être. Pour lui donner le pouvoir, votez plus des députés nationaux et provinciaux MLC. C’est la seule condition pour voir le changement venir ici. Le MLC a toujours été avec vous. » A martelé Faustin Boika.
L’apport concret et la crédibilisation des consultations présidentielles par Jean Pierre Bemba ont été également au centre du discours de Anthony Bomboko et Faustin Boika lors de ce périple.
Dans chaque village, l’élu de Bikoro a demandé aux populations de coucher leurs doléances dans des mémos qu’il va insérer dans son rapport de vacances parlementaire.
La pauvreté, la misère, l’accès difficile à l’eau potable, la mécanisation des écoles et des enseignants, …sont autant des maux qui rongent les populations de l’Equateur en plus de la mauvaise gouvernance de l’exécutif provincial actuel.
Alain St. Bwembia