C’est en présence des plusieurs autorités provinciales dont les membres du Conseil de sécurité, les représentants de la Monusco, des représentants des services étatiques et para-étatiques que s’est ouverte la session ordinaire de l’Assemblée provinciale du Kasaï central.
Dans son mot de circonstance, le Président de l’organe délibérant du Kasaï central, Patrice-Aimé Sessanga, n’a pas caché son indignation face à l’insécurité récurrente qui sévit dans la ville de Kananga où les paisibles citoyens sont tués et violés dans l’indifférence des services de l’État chargés de sécuriser la population et ses biens. Une situation qualifiée d’intolérable par le patron de l’organe délibérant de la province du Kasaï central.
Par la même occasion, une minute de silence a été observée en mémoire de ceux qui sont morts à cause de l’insécurité, à la demande du président de l’Assemblée provinciale.
Aussi, a-t-il invité le gouvernement provincial, en collaboration avec le pouvoir central, à prendre des mesures urgentes appropriées, populaires ou impopulaires, pour mettre fin au climat d’insécurité qui règne dans la province du Kasaï central, car, a-t-il soutenu, « il n’y aura pas de développement dans cette province sans la sécurisation des populations et de leurs biens »
Par ailleurs, Patrice-Aimé Sessanga a déploré la non organisation de l’élection du Gouverneur après la notification de l’arrêt de la Cour constitutionnelle. Pour lui, rien ne pouvait freiner l’élection du Gouverneur et de son adjoint, conformément à l’article 16 alinéa 5 de la loi électorale telle que modifiée en ces jours.
Signalons que la prochaine plénière de l’Assemblée provinciale du Kasaï central traitera les matières suivantes: l’examen des différents projets et propositions d’édits ayant figuré au calendrier de la dernière session, la poursuite des contrôles parlementaires en commençant par la présentation en séance plénière des rapports des contrôles des commissions et sous-commission d’enquête mises en place lors de la session précédente.
Ben.M. Shamba