Le weekend dernier, un article de presse largement partagé sur la toile attribuait à Georges Kapiamba, President de l’association Congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ), des propos diffamatoires contre l’inspecteur Général des Finances, la Ministre de l’économie nationale ainsi que le Directeur de Cabinet du Chef de l’État qui seraient tous les trois impliqués dans une affaire de détournement des deniers publics.
Désagréablement surpris par la publication sur les réseaux sociaux des fausses allégations, Me Georges Kapiamba est sorti de sa réserve en apportant un cinglant démenti à travers un communiqué de presse, rendu public le lundi, 5 mars 2021 et dont une copie est parvenue à politiquerdc.net ce mardi.
« L’ACAJ condamne l’emploi abusif de son nom pour crédibiliser des allégations attentatoires à la vie privée, à l’honneur et à la dignité des citoyens. Elle appelle vivement le gouvernement à engager en urgence un débat public sur les options fondamentales de la loi devant réprimer les auteurs et complices de la cybercriminalité », a – t-il réagi.
Dans le souci de construire en RDC un État de droit à même de protéger les citoyens contre les atteintes à leur vie privée, à leur honneur et à leur dignité, Me Kapiamba recommande au gouvernement congolais de faire de la lutte contre la cybercriminalité l’une de ses priorités.
Tout en condamnant l’utilisation des réseaux sociaux par certains pour tromper le public ou commettre les crimes, le président de L’ACAJ rappelle que « tout citoyen a le devoir de ne pas porter gratuitement atteinte à la vie privée, à l’honneur et à la dignité des autres citoyens ».
La balle se se trouve donc dans le champ des pouvoirs publics qui sont ainsi invités à mettre un cadre juridique coercitif pour empêcher que certains hors-la-loi continuent à nuire aux autres via l’usage abusif et criminel des réseaux sociaux.
Jean Romance Mokolo