Après l’investiture du gouvernement Sama Lukonde le lundi 26 avril 2021 à l’Assemblée nationale, l’heure de la remise et reprise a sonné pour permettre à chaque membre de la nouvelle équipe de prendre possession de la clé de son ministère et commencer le boulot. C’est le cas au département de l’Environnement et Développement durable. Cette cérémonie a eu lieu cet après-midi entre Mme le vice-premier ministre , ministre de l’environnement et développement durable, Ève Bazaiba Masudi et le ministre sortant Claude Nyamugabo.
Après le mot de circonstance du ministre sortant et le moment de signatures du procès-verbal de remise et reprise qui s’est passé dans une atmosphère conviviale et sous les applaudissements de l’assistance, le Vice-Premier Ministre de l’environnement, Mme Ève Bazaiba, a adressé le mot de circonstance devant les cadres et invités à cette occasion, notamment le secrétaire général du ministère.
« Nous plaçons notre mandat sous le signe de l’innovation, de la performance, de la collaboration et de la modernité », a déclaré Mme Ève Bazaiba; consciente de grands défis qui l’attendent dans ses nouvelles charges républicaines.
La dame que beaucoup de Congolais surnomme Jeanne d’Arc a déclaré qu’elle ne ménagera aucun effort pour atteindre les objectifs assignés à ses fonctions par le Président de la République et le Premier Ministre.
« Ce ministère que j’ai la lourde charge de diriger à partir d’aujourd’hui, est un secteur clé sur le plan politique, stratégique et technique.
C’est pourquoi, je ne ménagerai aucun effort en vue d’atteindre les objectifs nous assignés par le Président de la République et le premier Ministre. Nous devons – pour ce faire – être à la hauteur de la mission naturelle imposée à notre pays du fait de son positionnement et de ses dons naturels », a-t-elle ajouté.
Et de conclure que sur le plan international, « (…)Notre action sera menée de manière à obtenir le financement directe et bilatéral auprès des bailleurs de fonds afin d’améliorer la situation vitale du peuple congolais ;
Aujourd’hui, la RDC qui détient à elle seule plus de 35% de forêt du monde, doit jouer son rôle de moteur du Développement, car la RDC subit les dégâts qui sont causés ailleurs par les puissances industrielles du monde », a-t-elle ajouté.
Alain St. Bwembia