Un nouveau manager est aux commandes de l’Office de Gestion du Frêt Multimodal (OGEFREM). En effet, après la suspension du Directeur Général Patient Sayiba Tambwe par le ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, Chérubin Okende Senga, cette entreprise publique est désormais dirigée par Olivier Manzila Mutala en qualité de Directeur Général ad intérim. Et c’est le mercredi, 14 juillet 2021 que le nouveau gestionnaire de L’OGEFREM a pris officiellement ses fonctions lors d’une cérémonie pilotée par le Secrétaire Général aux transports, Donat Bagula.
En l’absence du du Directeur Général suspendu, un Procès verbal de carence a été etabli et signé par le Secrétaire Général, le Directeur de cabinet et le Conseiller juridique du ministre des transports ainsi que par le Directeur des ressources humaines et le chargé des affaires juridiques de l’OGEFREM.
Après avoir été installé dans ses nouvelles fonctions, le Directeur Général ai de l’Office de Gestion du Frêt Multimodal, Olivier Manzila Mutala a, dans son mot de circonstance, appelé les agents et cadres de l’entreprise à se mettre résolument au travail :
« Je voudrais ici inviter les cadres et agents qui vont me suivre à travers ce message de se mettre au travail. Nous n’avons qu’une seule chose à protéger ici, c’est l’outil de travail, à savoir l’Office de Gestion du Frêt Multimodal. Nous ne sommes pas le premier à arriver ici. Et nous ne serons pas le dernier. Mais que chacun d’entre nous, quand il a l’occasion de servir, qu’il le fasse avec abnégation »
Pour rappel, c’est par arrêté ministériel du 09 juillet dernier que le Directeur Général de l’OGEFREM avait été suspendu pour « fautes graves » par le ministre des Transports, qui désignait par la même occasion Olivier Manzila pour assurer l’intérim à la tête de cette entreprise de l’État. Le ministre Chérubin Okende Senga reprochait notamment à Patient Sayiba Tambwe la violation d’une décision du Conseil des ministres concernant le recrutement, le mouvement du personnel, la promotion en grades et le licenciement abusif.
La balle se trouve donc dans le camp des agents et cadres de L’OGEFREM appelés à prêter main forte à leur nouveau manager afin de poursuivre l’émergence de cette société d’État.
Jean Romance MOKOLO MOLOLO