Une crise institutionnelle qui ne dit pas son nom secoue depuis quelques mois la province autrefois paisible de l’Équateur. L’exécutif provincial dirigé par le gouverneur de l’Union Sacrée, Dieudonné Bolumbu Boloko, et une partie de l’organe délibérant conduite par le téméraire président de l’Assemblée Provinciale, Claude Lompulo Buka, se regardent en chiens de faïence.
Dans cette lutte à laquelle ils ne sont en rien concernés, le MLC et certains de ses cadres sont couverts de souillures par les invectives de l’ADH de Jean-Claude Baende qui visiblement incite la population à des discours séparatistes et régionalistes.
Face à ce tableau ignominieux, le nouveau président fédéral du MLC Équateur 1, le député national Faustin Boika Mohoke Isenge, a remis les pendules à l’heure ce dimanche matin au cours d’une interview qu’il a accordée à la presse locale à Mbandaka.
« La crise politique qui secoue les institutions provinciales aujourd’hui n’est pas du fait du MLC ou de son leader qui porte à cœur la population de l’Équateur. La guerre entre l’Assemblée Provinciale de l’Équateur et l’exécutif se résume en un conflit de positionnement politique et égoïste de quelques acteurs politiques. Ce n’est même pas pour l’intérêt supérieur de la population »,a déclaré le nouveau président fédéral de l’Équateur 1.
Ainsi,le député Faustin Boika Mohoke a mis en garde les politiciens véreux, en mal de positionnement sur le plan national qui distillent par personnes interposées des messages séparatistes, tribaux et diffamatoires contre le MLC.
« Qu’il soit dit une fois pour toutes: que les politiciens en mal de positionnement sur la scène politique nationale se taisent. Nous nous réservons le droit d’ester en justice s’ils continuent avec de pareils discours. Nous étions occupés à dénicher les talents au sein du parti pour constituer l’équipe fédérale, et maintenant que c’est fait, nous allons continuer avec les descentes, quartier par quartier à Mbandaka pour rencontrer la base, faire revivre le parti ici dans notre province », a-t-il conclu.
Alain St. Bwembia