Les laïcs catholiques et les protestants envahiront à nouveau les rues de Kinshasa et de l’ensemble du pays ce 27 Novembre 2021. Après la marche pacifique du samedi 13 Novembre, les deux confessions religieuses farouchement opposées à la mise en place « irrégulière et illégale », disent-elles, du bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante vont une fois de plus descendre dans la rue pour exiger du pouvoir en place l’annulation cette mise en place, la suppression de la taxe RAM, la résolution des problèmes liés à l’éducation nationale de base ainsi que la fin des massacres à l’Est de la RDC.
Les deux organisations catholique et protestante l’ont fait savoir dans un communiqué conjoint rendu public cet après-midi.
Bien avant cette marche pacifique sur toute l’étendue du territoire national, le CALCC et le MILAPRO vont organiser un sit-in devant les bureaux de la CENI sur le boulevard du 30 juin, à Kinshasa, et partout à travers le pays pour les mêmes objectifs.
« Ainsi, nous demandons au pouvoir en place de se ressaisir en privilégiant l’intérêt supérieur du peuple par l’annulation de la mise en place irrégulière et illégale du bureau ainsi que de la plénière de la CENI, la suppression pure et simple du RAM, la
résolution des problèmes de l’éducation de nos enfants et l’arrêt définitif de l’insécurité généralisée ayant entrainé le massacre de
milliers de Congolais à l’Est du pays. Faute de quoi, nous, CALCC et MILAPRO, allons intensifier indéfiniment des actions pacifiques par tous les moyens légaux et légitimes, notamment les marches, les villes mortes, la désobéissance civile et le sit-in », lit-on dans le communiqué rendu public ce mardi et dont une copie est parvenue à politiquerdc.net
Par ailleurs, les deux organisations religieuses déplorent et condamnent fermement la mort de Monsieur Musoga Kikobya, Secrétaire Général Adjoint et Porte-Parole du parti politique API, décédé à l’hôpital Saint-Joseph de Limete à 4h du matin de ce mardi, 16 novembre 2021, de suite des coups et blessure des agresseurs non identifiés lors de la marche pacifique du 13 Novembre dernier. Ils exigent en outre que des enquêtes sérieuses soient menées par les autorités compétentes pour identifier les auteurs de ce crime.
Alain St. Bwembia