A l’annonce de la grève du personnel scientifique des universités et institutions supérieurs de la République démocratique du Congo,ce corps scientifique devient de plus en plus exigeant vis- à-vis de son employeur qui est l’État congolais. Ce mercredi 5 janvier 2022, un mémorandum a été adressé au ministre de tutelle pour dénoncer tous les méfaits.
«(…) Le corps scientifique»invite le gouvernement congolais à mécaniser les 28.680 Nouvelles Unités et payer environ 6.000 chefs des travaux à leur grade réel, en interdisant, tout mouvement de recrutement de nouvelles unités jusqu’à la régularisation de la
situation des membres du corps scientifique en activité et non payés », a-t-on souligné dans le document dont une copie est parvenue à politiquerdc.net.
Par ailleurs, le syndicat du corps scientifique condamne la décision du ministre de tutelle qui vise à martyriser le corps scientifique de la RDC, avec la tentative de conditionnement à la promotion de grade de chef de travaux par l’obtention d’un diplôme de DEA « Diplôme d’études approfondies», mais aussi son souci de pouvoir convertir le personnel scientifique sans DEA en personnel administratif, chose qui crée la grogne dans le chef de ce corps scientifique.
En outre, le syndicat invite le ministre à mettre explicitement en amont des moyens à la disposition des chefs de travaux et assistants pour parvenir à une rémunération convenable et équitable pouvant leurs permettre de poursuivre avec les études de Master et doctorat dans le souci de favoriser la relève du personnel académique. Il faut signaler que 80 ans est la moyenne d’âge actuel de la plus part du personnel académique des institutions de l’enseignement supérieur et universitaire du Kasaï central.
B.M.SHAMBA