Kananga, les officiers des forces armées de la République démocratique du Congo et de la police nationale congolaise ont reçu un renfort appréciable sur des aspects importants à kananga, C’est sous l’angle de la cohésion sociale que les acteurs de la société civile sous le label de l’ ONG femme main dans la main pour le développement intégral ont offert leurs capacités en tant que moniteurs et auxiliaires aux FARDC et à la PNC basées à Kananga, Tshikapa et Kamonia. Et ce, durant trois jours, soit du 27 au 29 janvier, sur la justice et la cohésion sociale.
Étant une structure dont l’objectif vise le bien-être et la cohabitation pacifique des communautés, la FMMDI met un accent particulier sur les personnes vulnérables dont les femmes, les filles et les enfants. Elle se félicite d’avoir réussi la tenue de ces assises purement techniques au début de cette nouvelle année.
Selon la coordonnatrice nationale, Madame Natalie NKAMBALA LUSE, après 2018, les violences liées aux groupes armés ont diminué tandis que la cohabitation entre communautés est difficile. Les de tensions et les affrontements sont frequents. Les chefs coutumiers et les représentants du pouvoir public sont inquiets de cette situation, notamment l’incendie et les destructions récurrentes de villages, l’enrôlement forcé des enfants et des jeunes par les groupes armés, les actes de violence physique et de viol commis par les miliciens. Ce tableau particulièrement sombre a profondément bouleversé les relations intercommunautaires.
À elle d’ajouter , « qu’aux causes initiales des conflits se sont ajoutés des nouveaux défis lesquels, sans une coopération effective entre la population, les chefs coutumiers, les forces de sécurité ainsi que les autorités compétentes, risquent d’engendrer de conséquences incontrôlables. D’où la nécessité de s’y pencher pour faire face aux menaces dans le souci de pacifier et redresser la région.
Il faut préciser qu’à la base de la plupart de conflits au sein de la communauté, seraient les ressources, la terre et les litiges relatifs au contrôle de la localité : parcelles, forêts, eaux et ressources naturelles.
Nathalie NKAMBALA LUSE a remercié par la même occasion les autorités militaires, policières, les responsables des services de sécurité pour leur disponibilité à la participation active au renforcement des capacités. Elle reste confiante au regard des efforts consentis en faveur de la Paix.
Signalons que cette séance de renforcement de capacités à été organisée avec l’appui du haut commissariat des nations unies pour le réfugiés en collaboration avec le Bureau conjoint des nations unies au droit de l’homme, et la vision mondiale. C’est le centre Tabor dans la commune de Katoka qui a servi de cadre à la clôture de cette activité.
B.M.SHAMBA