Le nouveau président de la république est à peine installé que de nombreux dossiers affluent sur son bureau. Au nombre de ceux-ci, on cite celui des assistants parlementaires de l’ancienne législature.
En effet, tel qu’elle l’avait annoncé la semaine dernière, la corporation des Assistants parlementaires des députés nationaux dont le mandat venait de s’achever a saisi, dans un courrier bien motivé, le Président de la République dans la perspective de voir sa cause connaitre une issue heureuse. Il est question dans ce dossier du paiement des salaires et des indemnités de sortie de ces collaborateurs des membres du parlement.
Pour l’histoire, ce collectif s’estime victime de spoliation de ses droits par l’ancien président de la chambre basse du parlement, Aubin Minaku.
« (…), en effet, sur le pied de l’article 96 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale( de la deuxième législature de la IlI ème République) de mars 2012 dont copie en annexe, il est conféré aux Assistants Parlementaires les droits dont certains sont violés délibérément et impunément par l’ancien président de l’Assemblée nationale en la personne de l’honorable Aubin Minaku Ndjalandjoku », dénonce-t-on dans une correspondance datée du 28 janvier et adressée au Chef de l’Etat, avec ampliation au Président du bureau provisoire de la chambre basse et au Secrétaire général de la même institution.
Ces victimes tiennent à préciser que Aubin Minaku aurait sélectivement versé les indemnités de sortie aux seuls membres des cabinets du bureau de l’assemblée nationale. Et ce, en dépit d’une pluie de promesses de sa part.
Au bas mot, ces assistants parlementaires exigent leurs droits, chiffrés à 3 mille dollars américains chacun, soit 500$ par mois à multiplier par six (mois), ainsi que l’exige le texte réglementaire. Ils exigent aussi le paiement de leur prime de mois de novembre 2018.
D’après Me Steve Madjaga Mangwa, Président intérimaire du collectif des Assistants Parlementaires,le trésor public aurait déjà débloqué tout cet argent, mais ce ci aurait été détourné par l’ancien occupant du perchoir de l’Assemblée nationale.
Tous les efforts fournis pour obtenir la version des faits du présumé derourneur,Aubin Minaku, se sont révélés vains.
En attendant, l’image de l’ancien président de l’Assemblée nationale et actuellement député réélu pour le compte du PPRD dans le territoire d’Idiofa semble en lambeaux auprès de ses victimes supposées qui promettent d’user de tous les moyens possibles pour recouvrer leurs droits.
Le nouveau Président de la République aura l’occasion de montrer à travers ce dossier comme dans d’autres, que l’heure de l’impunité est révolue !
Constant Mohelo