L’amour ou le désamour de quelqu’un par son environnement immediat est souvent fonction de son registre comportemental. Et quand on est mandataire politique, les gens attendent de lui autre chose que ce qui peut leur léser.
La scène à laquelle on a assisté ce jour, en marge des activités de la plénière de l’Assemblée nationale, est loin d’être flatteuse pour Aubin Minaku.
En effet, ancien président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku a été la cible de huée dont il se serait bien passé.
En cause, l’élu d’Idiofa est accusé par un groupe d’assistants parlementaires d’avoir donné une destination inconnue à leurs droits.
Consacrée uniquement à la validation de mandats des 485 députés (…), la plénière de ce mercredi a servi de tribune à certains collaborateurs des députés…de régler leur compte à celui qui occupait le perchoir de la dernière législature.
C’est au moment de sa présentation publique parmi les députés du Kwilu que Aubin Minaku a essuyé des buyants cris hostiles: « Voler n’est pas bon », pouvait-on entendre du côté des assistants parlementaires.
Pour ces assistants parlementaires qui se sont confiés à politiquerdc.net, Aubin Minaku ne mérite pas d’être à l’hémicycle, il devrait se retrouver ailleurs qu’à l’Assemblée nationale.
« Il doit payer notre prime mensuelle de novembre 2018 et nos indemnités de sortie pour le travail rendu auprès de nos députés durant la dernière législature. Qu’il sache que nous allons utiliser tous les moyens légaux et politiques pour le contraindre de répondre de ses actes de megestion, s’est confié Zoé Tamoura, se réclamant rapporteur de la corporation des assistants parlementaires de la législature finissante.
Les assistants parlementaires ont déjà saisi le bureau provisoire de l’Assemblée nationale en vue d’une solution satisfaisante à leur revendication salariale. Depuis, aucune suite ne leur a été donnée jusque-là.
Mais en attendant, comme on le voit bien, ni le temps ni le pouvoir ne suffisent pas à laver une réputation en lambeaux.
Rédaction