La cour constitutionnelle a commencé à rendre ses arrêts en rapport aux contentieux électoraux, spécialement au niveau législatif national depuis quelques semaines.
Comme on s’en doutait bien, les députés de l’opposition, notamment ceux du Mouvement de Libération du Congo (MLC) semblent être la cible privilégiée de la haute cour.
Déjà, le parti de Jean-Pierre Bemba Gombo, a vu deux de ses députés perdre étrangement leur mandat à la suite de leur invalidation par la cour constitutionnelle, la même qui n’a pas hésité à évincer l’ancien vice-président de la République de la lice à l’élection présidentielle de décembre dernier.
Face à ce qui paraît comme une certaine fixation exagérée sur le MLC, le porte-parole de ce parti – le député provincial Jean-D Mbonzi Wa Mbonzi – lève le ton pour dénoncer ce qu’il qualifie de « plan machiavélique » ourdi par les tireurs des ficelles à la cour constitutionnelle pour fausser le jeu démocratique par des manœuvres d’invalidation.
On compte au nombre des victimes de cette pratique hideuse, notamment les élus des circonscriptions de Yauma et de Gbadolite, respectivement dans les provinces de la Tshopo et du Nord-Ubangi.
Le député provincial et porte-parole du MLC – Jean-Désiré Mbonzi wa Mbonzi – dénonce vigoureusement ce plan machiavélique.
Au cours d’une interview accordée ce mardi 21 mai à politiquerdc.net, il n’a pas mâché ses mots.
De son point de vue, l’initiative d’invalidation des députés MLC relève de la volonté de certains laboratoires nocturnes d’imposer la cure d’amaigrissement parlementaire au MLC en vue de récupérer l’espace libéré par cette pratique hideuse. Ceci , répond clairement, dit-il à l’avidité politique planifiée contre le leadership du MLC en RDC.
Il prévient que le MLC se prépare à opposer ,en conséquence, une réaction proportionnelle à cette « arnaque politique », selon ses propres mots.
Outre la cour constitutionnelle, le porte-parole du MLC met sérieusement en garde le conseil d’État, récemment saisi par certains candidats malheureux à la députation provinciale, contre toute manipulation politique.
Rien ne sent aussi mauvais qu’une haute juridiction polluée par la corruption ou d’autres maux du genre, pensent certains analystes de la société.
Jean Médard LIWOSO