« Non à l’internationalisation du dossier Mbombero au Sud-Kivu », c’est l’intitulé d’une déclaration rendue publique ce mercredi 9 mai 2018 par le panel des experts de la société civile, Coordination Provinciale du Sud-Kivu.
En effet, réunis ce jour à Bukavu, les membres de la Coordination Provinciale de cette structure de la société civile chère au docteur Dieudonné Mushangalusa, se sont dits très émus de la situation qui prévaut dans la localité de Mbombero, située la province du Sud-Kivu.
Selon les informations en notre possession,cette déclaration fait suite à un certain malaise de plus en plus palpable, né de la vente d’une concession parcellaire depuis quelques années au chef de l’Etat Congolais.
Comme tout Congolais, Joseph Kabila aurait acheté une concession parcellaire depuis quelques années auprès d’une famille dans cette localité. La concession ebritait quelques maisons des villageois qui devaient y déménager quelques mois après.
Mais seulement voilà, quelques années plutard , les locataires du terrain , semble-t-il, manipulés par les opposants de Joseph Kabila auraient refusé de libérer la concession.
Grave, Ils auraient même saisi la représentante de la Monusco, mission des nations unies pour la stabilisation au Congo afin d’intervenir dans cette affaire.
Voilà pourquoi, face à ce qui apparaît comme <<Chantage>> à l’endroit du président Congolais,le panel des experts de la société civile Coordination Provinciale du Sud-Kivu, s’interpose en vue d’une solution satisfaisante et pacifique entre les différentes parties.
Dans leur déclaration de ce jour, ledit panel dit demeurer engager aux côtés des notables qui ont choisi la voie de négociations et non de confrontations sur ce dossier, pour lesquels certains opportunistes voudraient se faire une santé politique dans l’opinion locale , nationale et Internationale.
» Entre congolais,il est encore possible de trouver une solution endogène à Mbombero de manière à recréer un climat de paix en ce moment où toute l’attention des Congolais reste focalisée sur les élections qui pointent à l’horizon, au regard de la publication ce jour de l’annexe à la loi électorale portant sur la répartition des sièges,du reste que nous saluons », a souligné la coordination provinciale du panel des experts de la société civile de Dieudonné Mushangalusa.
Tout en exhortant les uns et les autres à ne pas tomber dans des manipulations des extremistes de tout bord au risque de gâcher les chances de la réussite pour une solution pacifique et humanitaire, le panel des experts de la société civile Coordination Provinciale du Sud-Kivu invite notamment tous les habitants, ressortissants et amis de Mbombero, partout où ils se trouvent à privilégier l’unissons afin de barrer la route à toute manipulation pour faire avancer la cause autour d’un dialogue avec sagesse, et appelle les acteurs politiques à se mettre à l’écart pour éviter l’instrumentalisation politique de cette question humanitaire, demande à l’acheteur (président Joseph Kabila), d’agir en bon père de la Nation, soucieux de la détresse des victimes qui sont aussi ses enfants pour une solution humanitaire.
Le panel des experts de la société civile, Coordination Provinciale du Sud-Kivu demande au Gouvernement Provincial du Sud-Kivu d’encourager le dialogue entre acteurs impliqués dans la recherche de la solution pacifique, mais également de définir des stratégies efficaces de sécurisation foncière de ses administrés.
Par ailleurs, le panel des experts de la société civile, coordination provinciale du Sud-Kivu en appelle à tout un chacun ,
d’intérioliser que chaque solution aux problèmes Congolo-congolais ne peuvent trouver des bonnes solutions que par les Congolais eux-mêmes ,toute démarche contraire à celle-ci risque d’être perçue comme une aliénation et hypothèque de la dignité des générations à venir et de toute la nation Congolaise, conclu-t-on dans cette déclaration dont la copie est parvenue à politiquerdc.net.
Contacté par votre média au sujet de cette déclaration signée notamment par Déo Dialunda, coordinateur provincial, Dieudonné Mushangalusa, coordinateur National du panel des experts de la société civile qui appui la démarche initiée par sa structure au niveau provincial, pense effectivement que tous les problèmes Congolais ne peuvent pas être présentés aux étrangers.
« On ne peut pas amener tout ce que nous avons comme problèmes aux étrangers. La Monusco ne peut pas résoudre les problèmes fonciers des Congolais. Elle doit rester dans le cadre de son mandat… », s’est-il confié à votre média.
Judith Inanga