Trois mois après la décision de sa suspension pour une période de 12 mois à l’Assemblée provinciale de Kinshasa, le député provincial Mike Mukebayi vient d’être frappé par une nouvelle sanction par le bureau de l’organe délibérant de la ville de Kinshasa.
Ce dernier a décidé la levée de l’immunité parlementaire de l’élu de Lingwala. Dès lors, la voie de sa poursuite en justice en rapport aux plaintes qui le visent est ouverte.
Le bureau de l’Assemblée provinciale aurait agi sur base d’un réquisitoire du procureur général près la cour d’appel de Kinshasa Matete.
Mais la procédure de la levée de l’immunité parlementaire de Mike Mukebayi semble être perçue comme un règlement de comptes.
Mike Mukebayi dénonce un acharnement politique destiné à le faire taire relativement à son combat en faveur d’un véritable état de droit et pour l’intérêt général de la population congolaise.
Nombre de gens au sein l’opinion publique, pensent que la justice congolaise serait utilisée pour nuire à Mike Mukebayi.
Dans un tweet, Martin Fayulu qui se réclame toujours « Président élu » de la RDC pense que le peuple qui a élu Mike Mukebayi a droit de savoir ce qui se passe dans la gestion de la ville de Kinshasa.
« Aujourd’hui comme hier, la justice est toujours instrumentalisée. Qu’on arrête d’harceler l’honorable Mike Mukebayi . Le peuple qui l’a élu a le droit de savoir ce qui se passe dans la gestion de la ville de Kinshasa. Il ne faut donc pas étouffer la vérité », a écrit Martin Fayulu.
D’après les proches du député Mike Mukebayi, jusqu’à ce jour le député de Lingwala n’a toujours pas été notifié par l’Assemblée provinciale sur les griefs à l’appui de sa levée d’immunité.
Et pourtant, il a droit – comme tout justiciable – d’en être informé pour préparer sa défense.
Jean Médard LIWOSO