Dans les pays démocratiques et peu avant les élections, le sondage est souvent utilisé pour donner, par ses valeurs prédictives, une idée sur la tendance de l’opinion publique vis-à-vis des candidats en lice. Depuis la défaite d’Edouard Balladur face à Jacques Chirac – en France – et celle de Hillary Clinton opposé Donald Trump – aux USA, la vérité sondagière semble s’emousser. Cependant, ces deux cas ne doivent nullement occulter la confirmation de la valeur prédictive des sondages dans de nombreux autres cas.
En RDC, les élections prévues ce dimanche 30 décembre font l’objet de pronostics allant au-delà des souhaits partisans.
Plus que d’autres, le scrutin présidentiel focalise l’attention de nombreux analystes du système politique et électoral de la RDC.
Majoritairement, la tendance penche clairement – en cas d’élections transparentes, démocratiques et apaisées – en faveur de Martin Fayulu.
Cette tendance est appuyée par l’observation de l’un des journalistes qui a accompagné l’équipe de campagne du tandem FatshiVit. Lors de l’émission Kiosque de ce jeudi 27 décembre sur Canal Congo Télévision et Radio Télévision, Edmond Ezuba, pour ne pas le citer, a livré le produit de ses observations dans les coulisses de l’état-major de Cach pendant la campagne électorale.
« En tant que journaliste , je dois dire que partout où nous sommes allés ,60% des congolais , notamment à l’Est du pays n’ont pas caché leur enthousiasme à Martin Fayulu . Nous n’avons jamais entendu le nom du candidat président Shadari. Tout le monde parlait soit de Fayulu ou de Fashi(…), a lâché notre confrère , avant qu’Eliezer Tambwe – qui était lui aussi dans là suite de Felix Tshisekedi et Vital Kamerhe, vienne appuyer son propos.
Ce témoignage, conforté également par celui du journaliste Michel Koyakpa – accrédité auprès du candidat de Lamuka pendant la campagne – s’apparente à un faisceau d’indices proche de la réalité du vote, s’il a lieu aujourd’hui. Et c’est d’ailleurs, d’après certains analystes, cette crainte qui constitue l’un des motifs du report partiel des élections visant les circonscriptions de Beni, Beni-ville, Butembo – au Nord-Kivu, et Yumbi, dans le Mai-Ndombe.
Le 30 Décembre déterminera la suite des événements !
Rédaction