Après une journée chaotique sur le plan logistique et organisationnel des élections présidentielle, législatives nationales et provinciales en RDC, l’heure est maintenant au dépouillement pour certains et à l’affiche des résultats pour d’autres bureaux de vote à travers le pays.
Officiellement, la commission électorale nationale indépendante prévoyait la fermeture des bureaux à 17heures à raison de l’ouverture de ceux -ci à 6hrures.
Mais, d’après les témoignages recueillis un peu partout, aucun bureau n’a respecté l’heure d’ouverture. Et cela pour plusieurs raisons :
– le retard pris dans l’affichage des listes électorales, l’absence des bulletins de vote, les pannes techniques des machines à voter, le problème de courant pour le rechargement des batteries des machines, la liste n’est pas exhaustive.
Mais au-delà de ces nombreux problèmes, notamment d’ordre technique, les premières tendances semblent plutôt favorables pour l’opposition.
À Kinshasa, Sud-Kivu, Nord-Kivu, Grand Bandundu, Boma et Matadi , dans le Kongo central, Grand Équateur, grand kasai où encore la grande province orientale, bref dans presque toutes les grandes agglomérations du pays, la population s’est mobilisée en masse pour voter pour le changement .
D’après certaines indiscrétions, les données électroniques déjà en possession de la CENI, semblent compliquer les calculs du pouvoir de Kinshasa.
A dire les choses clairement, Martin Fayulu Madidi reste le principal favori du scrutin présidentiel de ce jour.
La CENI avait promis la publication des résultats provisoires , sauf changement de dernière minute,au plus tard le 6 Décembre prochain.
Reste à savoir, si la vérité des urnes sera dite. Il faudrait ici signaler la détermination de la population qui s’est organisée un peu partout pour la surveillance des élections.
C’est d’ailleurs , dans cette perspective que la plupart des tentatives des fraudes organisées par certains candidats ont été vite dénoncées par les électeurs.
Comme pour dire que le changement des résultats électoraux de ce dimanche reste une équation difficile à résoudre par les laboratoires nocturnes !
Jean Médard LIWOSO