Dans son intervention lors de la renconcontre informelle sur le processus électoral en Rdc ce lundi 11 février 2018 à New York, le vice -premier ministre et ministre des affaires étrangères est revenu sur la détermination du gouvernement Congolais à financer les élections conformément au calendrier publié par la commission électorale nationale indépendante.
« La condition première et sine qua non pour la tenue des élections, c’est la détermination du corps électoral à travers la constitution des listes électorales dont la fin des opérations est intervenue, le 31 janvier 2018 avec plus de 46 millions d’électeurs enrôlés. L’adoption prochaine prévue lors de la session ordinaire de mars 2018 par les deux Chambres Parlementaires de la loi portant répartition des sièges et sa promulgation, constituent l’ultime étape institutionnelle vers les opérations cruciales de convocation des scrutins électoraux » , s’est exprimé She Okutundu.
Et de poursuivre ,la prévisibilité de la tenue des élections générales en République Démocratique du Congo est donc largement éclaircie et ne devrait plus poser problèmes pour les acteurs, partenaires et observateurs de bonne foi.
Du haut de la tribune des Nations Unies lors de sa 72ème Assemblée Générale, JOSEPH KABILA KABANGE, Président de la République n’avait pas tort de confirmer que le processus électoral en République Démocratique du Congo était irréversible a rappelé le VPM She Okutundu . Pour lui , au vu des résultats actuels et des balises structurelles posées quant à ce, la bonne foi politique des autorités de la République Démocratique du Congo pour la tenue des élections, sous le Haut leadership de Joseph KABILA , ne peuvent plus être remis en question . Il en veut pour preuve, la publication du calendrier par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), le 5 novembre 2017 fixant les élections générales au 23 décembre 2018, la promulgation par le Chef de l’Etat de la loi électorale et de la loi des finances 2018 comprenant le budget électoral à mettre à la disposition de la CENI.
Léonard She Okutundu précise que le gouvernement et la CENI se seraient déjà mis d’accord pour le décaissement du budget prévu pour les trois élections prioritaires de l’ordre de 30 à 40 millions de dollars par mois. Déjà affirme -t-il , le gouvernement a eu à débloquer 400 millions de dollars pour l’ensemble des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs.
Jean Médard LIWOSO