Décidément, l’adage selon lequel le mensonge est une seconde nature pour certains individus se vérifie à travers un flot de fake news ces derniers temps dans les réseaux sociaux.
Le MLC de Jean-Pierre Bemba semble etrê la cible privilégiée de ces manipulateurs de l’opinion qui d’après certains analystes, visent – faute de convaincre la population par leurs propres actions sur le terrain – l’éclatement de Lamuka, en instillant malicieusement à petite dose le poison de la division entre leaders de ce regroupement politique.
Après Eve Bazaiba – la Secrétaire Générale du MLC – à qui on a prêté une interview imaginaire sur Top Congo FM, vient le tour du président de ce parti phare de Lamuka d’accéder, contre son gré à l’actualité dans les réseaux sociaux.
En effet, un message posté par un dénommé Riddy Monunu – non autrement identifié – attribue gratuitement à Jean-Pierre Bemba la paternité des propos aussi invraisemblables que répugnants, 24h après la diffusion de l’interview que Moïse Katumbi a accordée à France 24 et à la RFI.
Dans ce post, vraisemblablement un montage destiné à désorienter l’opinion et à diviser les leaders du regroupement politique Lamuka, l’auteur a hideusement cru bon d’attribuer le rôle de ventriloque au président Jean-Pierre Bemba.
Sans la moindre critique ni souci de vérification, ce post a été largement relayé par plusieurs internautes.
« Il n’y a que ceux qui ne connaissent pas suffisamment Jean-Pierre Bemba Gombo qui pouvaient avaler les propos selon lesquels l’ancien vice-président de la RDC était du genre à se lamenter en cachette du comportement de l’un de ses pairs », fait remarquer Me Jean K. Minga , cadre du MLC , représentation de Belgique.
D’après ce post , le président national du MLC serait floué de la sortie médiatique de Moïse Katumbu et aurait déclaré à son entourage que les « calculs politiques de Moïse Katumbi lui seraient nuisibles ».
Au sein du MLC, on qualifie ce montage de « poussiéreux » et « lamentable », entrepris sans doute par quelqu’un en proie à la panique, au regard du soutien populaire que jouit Lamuka.
Depuis la crise politique issue des élections de décembre 2018, certaines personnes se sont spécialisées dans les montages de fakes news à travers les réseaux sociaux, dans l’espoir de combler certainement le déficit de popularité de leur camp, en discréditant l’autre.
Des réformes institutionnelles sur la cybercriminalité sont plus que nécessaires pour lutter tant soit peu à ce genre des pratiques !
Rédaction