Le Directeur Général de la DGDA, Direction Générale des douanes et accises,Nkongolo accusé de bloquer inutilement les marchandises des opérateurs économiques au beach de la SCTP, Société Congolaise des ports et transports,ONATRA à Kinshasa.
23 gros véhicules sont bloqués avec des marchandises en provenance de Brazzaville depuis le 8 mars dernier sur décision de ce mandataire public .
Ce dernier , malgré le paiement de tous les frais légaux et connexes exigés ,documents bancaires à l’ appui refuse toujours de libérer les marchandises sans raison valable.
Les quelques dizaines de commerçants réunis au port de la SCTP déclarent avoir payé au total 137 millions 200 milles Francs Congolais, soit l’équivalent d’au moins 85 milles 750$ payés à la banque pour le compte de la DGDA.
Bloqués pendant presque 3 mois au beach de la Société Congolaise des ports et transports, ces commerçants affirment avoir déjà saisi le ministre des finances et le procureur général de la République, mais sans suite favorable jusqu’à ce jour.
Les marchandises bloquées sont composées des articles diversifiés dont les laits de beauté, les tissus imprimés, riz , pagnes et autres.
« Nous ne comprenons pas exactement le problème. Nous sommes en ordre avec l’état. Les auditeurs envoyés par le DG de la DGDA ont déjà fait leur travail. Ils ont certifié la conformité de nos produits. Le rapport a été déjà fait et présenté au DG. Nous avons été dans son bureau, mais il n’arrive toujours pas à libérer nos produits de vente », se sont confiées à politiquerdc.net , quelques victimes de ce qui mérite d’être qualifié « d’abus de pouvoir » de la part du numéro 1 de la DGDA.
Dépouillés et désabusés , ces commerçants en appellent à l’intervention du premier ministre et du président de la République afin de trouver une solution à même de préserver la paix sociale.
Oui,la paix sociale,il en faut en tout cas. Car, outre les pertes éventuelles de certaines marchandises périssables, il faudra également payer les propriétaires de 23 véhicules contenant les différents articles. Et cela, à raison de 250$ par jour et à multiplier par le nombre de mois passés au port.
Par ailleurs, des cas de vol sont signalés presque chaque jour. D’où le cri de détresse de ces commerçants Kinois à l’endroit des autorités compétentes.
Dossier à suivre !
Judith Inanga