Après la présidentielle et les provinciales, la commission électorale nationale indépendante a publié dans la nuit de ce vendredi 11 à samedi 12 janvier, les résultats provisoires des 485 élus sur les 500 qui doivent composer l’Assemblée nationale de cette troisième législature de la quatrième République congolaise.
30 partis et regroupements politiques ont été admis au seuil national de représentativité imposé par la loi électorale.
Il s’agit, notamment du PPRD, de l’UDPS, le MLC, l’UNC, l’ACO , le MS , le PPPD, l’AMK, l’AFDC-Alliés , le PALU-Alliés, le G7, la Dynamique de l’opposition et j’en passe.
D’après les chiffres avancés par la CENI, les partis et regroupements politiques membres du FCC raflent à eux seuls 350 députés, contre 86 de la coalition Lamuka et 49 de Cash.
La coalition chère à Joseph Kabila dispose d’ores et déjà d’une large majorité parlementaire. Un paradoxe, qui contraste avec les résultats de la présidentielle où le dauphin du président sortant a perdu face à Félix Tshisekedi et Martin Fayulu Madidi. On dirait que l’électorat congolais aurait sanctioné le FCC à la présidentielle pour le gratifier à l’Assemblée nationale. Cette tendance est inversée chez Cash à qui reçoit la présidence , mais ne recueille que quelques sièges à l’Assemblée nationale.
Ainsi, les partis politiques tels que le PPRD de Joseph Kabila, L’UDPS de Félix Tshisekedi, le MLC de Jean-Pierre Bemba, l’UNC de Vital Kamerhe , et la mosaïque du parti présidentiel, le PPPD ou encore l’ACO de Patrick Bologna et le MS de Pierre Lumbi sont les principaux partis qui auront confirmé leurs existences sociologiques respectives au lieu de se muer en regroupements comme plusieurs centaines d’autres partis.
Ces résultats provisoires publiés par la centrale électorale, devront être confirmés par la cour constitutionnelle à l’issue des contentieux électoraux dont le délai imparti est de 8 jours à dater de ce samedi 12 jusqu’au 19 janvier prochain.
Il faut souligner que toute la séance de délibération de ces résultats provisoires s’est déroulée sans la présence de la déléguée du MLC, Nadine Mishika, qui a séché le siège de la CENI depuis la délibération de la présidentielle.
Jean Médard LIWOSO