Le ministre d’Etat et ministre du extérieur fait l’objet des deux accusations – et pas des moindres – par un groupe d’agents de son portefeuille. Ces derniers dénoncent la politisation de leur administration et la violation de la réglementation en vigueur sur la limitation des effectifs. C’est du moins ce qu’ils ont déclaré à politiquerdc.net ,ce vendredi 5 octobre 2018.
« Trop c’est trop, nous sommes venus vous rencontrer pour dénoncer la politisation outrancière et caractérisée qui prévaut dans notre département, par de recrutements en cascades et exclusivement favorables au Courant des démocrates rénovateurs, CDER en sigle; le parti du ministre incriminé. C’est désespérant de voir celui-ci fouler aux pieds la circulaire de son collègue de la fonction publique, se sont-ils plaints.
Pour l’histoire, Jean-Lucien Bussa Tongba, pour ne pas le citer, aurait injecté au bas mot 700 membres de son parti dans l’administration de son ministère.
Selon la commission d’affectation collective n° 001/MIN.COMEXT/SG/140/MBY/2018, signée depuis le 14 septembre 2018 par Eugénie Alebongo Basoy, secrétaire général du ministère de commerce extérieur, 283 agents auront été affectés dernièrement dans différentes directions sous la tutelle de ce portefeuille.
Et pourtant, l’arrêté n° 061 /ME/MIN.FP/2018 portant régularisation de la situation administrative des agents de carrière des services publics de l’administration centrale et de la division urbaine du commerce extérieur , le ministre de la fonction publique, Michel Bongongo Ikoli Ndombo fixe à 702 agents l’effectif global des agents du ministère du commerce extérieur.
En dépit de ce plafond numérique, dans leur dénonciation, les agents qui se sont confiés à votre média estiment que ce chiffre est passé du simple au double, sans nécessité, sauf à créer le chômage déguisé.
Cette situation a négativement impacté, du point de vue des dénonciateurs, la situation sociale des agents, obligés désormais de repartir les primes de l’enveloppe de la fin du mois. Pire, renseignent-ils, on dénombre plusieurs sexagénaires parmi les nouveaux agents, davantage mieux gâtés malgré leurs lacunes, au détriment des anciens.
Et d’affirmer que les syndicalistes ayant tenté de dénoncer ce genre d’actes ont fini en prison pour certains, et d’autres ont purement perdu leur travail. Seul un petit nombre a été soigné aux petits oignons en échange de leur silence.
Pour en avoir le cœur net, votre média a approché un conseiller du ministre. Sous le sceau de l’anonymat, ce dernièr a réfuté les faits, sans en dire davantage.
Il reste qu’au département de la fonction publique, une commission serait en passe d’être mise en place pour vérifier le bien-fondé des accusations dont les rumeurs y ont franchi les murs.
Dossier à suivre…
Rédaction