Le Mouvement de Libération du Congo et l’Union pour la Nation Congolaise rejettent une fois de plus l’usage de la Machine à voter pour le processus électoral en cours en RDC , dans le but de préserver et de garantir la paix sociale avant, pendant et après les élections de décembre 2018.
A travers une déclaration conjointe lue ce samedi 24 février 2018 au siège du MLC à Gombe par Eve BAZAIBA , les deux partis politiques et leurs alliés respectifs , tout en affirmant leur approbation d’aller aux élections conformément au calendrier publié le 5 novembre 2017 par la CENI, ont souligné le fait que l’hypothèse de l’usage de la Machine à voter est contraire non seulement aux activités prévues dans le calendrier électoral, mais aussi et surtout aux dispositions des articles 237 ter et 67 de la loi électorale. En outre ,l’usage de la Machine à voter viole selon ces partis, le secret du droit de vote tel que prévu par l’article 5 , alinéa 4 de la constitution dans la mesure où la grande majorité d’électeurs ne seront pas à même de l’utiliser et devront être assistés.
Sur le plan logistique, le MLC, l’UNC et leurs alliés estiment que le seuil de représentativité et le coût élevé des frais de dépôt des candidatures, à savoir par exemple 1.million 600 milles Franc Congolais pour les législatives nationales auront pour conséquence, la réduction drastique du nombre de candidats et aussi de la logistique électorale.
Par ailleurs, le MLC et l’UNC se sont félicités le fait que la Centrale Electorale ait accepté finalement de travailler avec le groupe d’experts internationaux suivant la recommandation faite à l’issue de la réunion tenue en marge de la dernière Assemblée Générale des Nations Unies, mais aussi l’audit du fichier électoral et du serveur qui sera fait semble -t-il par le groupe d’experts internationaux, les témoins des partis politiques et les Observateurs Indépendants.
Jean Médard LIWOSO