Cela totalise aujourd’hui près de trois mois depuis que l’épidémie à virus Ebola frappe les habitants du territoire de Beni,dans la province du Nord-Kivu. C’est ainsi que le gouvernement , avec l’appui des partenaires internationaux,tente avec des actions de sensibilisation de la population, afin de réduire les risques de propagation de cette maladie. Une délégation du ministre de santé dépêchée sur place ,multiplie les campagnes de sensibilisation de la population.
Arrivée à Goma,chef-lieu de la Province du Nord Kivu depuis le samedi 10 Novembre 2018 par un vol U.N., la délégation du ministère de la santé publique de la République Démocratique du Congo a pris un autre vol UNHAS en direction du territoire de Beni où cette maladie à virus Ebola fait rage depuis le début de ce dernier trimestre de 2018.
Selon des sources officielles, l’on compte déjà plus deux cents cas des décès causés par cette épidemie à virus Ebola, dans le territoire de Beni. La délégation était composée des médecins, infirmiers et infirmières oeuvrant dans différents centres de santé de la ville de Kinshasa.
L’objectif de cette mission est de renforcer la campagne de sensibilisation de la population de Beni sur la présence de l’épidémie et sur les précautions à prendre pour arrêter son expansion. Dans cet ordre d’idée, il est recommandé aux gens de se laver les mains plusieurs fois pendant la journée avec de l’eau propre accompagnée des savons ou autres produits tels que les désinfectants. Dans les concessions U.N., par exemple, chaque personne qui y entre se lave les mains avec de l’eau chlorée .
A l’aéroport de Goma, une forte campagne de sensibilisation des passagers à prendre des mesures préventives pour éviter les contacts avec des personnes souffrant de cette maladie pour se protéger, continue. L’idéal dans cette lutte contre la propagation de cette épidémie ou pour son éradication, est de protéger les populations de ces contrées contre la maladie. il est recommandé aux initiés à pouvoir à leur tour aussi, sensibiliser les gens à observer des comportements conséquents recommandés par le personnel provincial du ministère de la santé publique ainsi que celui de l’OMS.
Dans une certaine mesure, il est demandé à tout le monde d’éviter tous les contacts physiques , et surtout de ne pas toucher un malade souffrant de cette épidémie ni toucher ses habits.
Et dans le cadre de la campagne de sensibilisation de la population, des affiches avec différents messages , sont visibles à travers les lieux publics différents endroits publics.
La présence d’une fièvre prolongée, la diarhée accompagnée du sang aux matières fécales, les vomissements dans une période allant de deux à vingt et un jours sont considérés comme des symptomes immédiats de cette maladie à virus Ebola. Lorsqu’une personne se voit accompagnée de ces signaux, il lui est recommandé de contacter les personnels de santé publique des centres de santé les plus proches pour la prise en charge ou un traitement approprié.
L’on souhaite arrêter au plus vite que possible cette épidémie qui avait commencé d’abord, dans la province de l’Equateur, ensuite a fait un tour au Bandundu, et présentement dans le Nord Kivu. Le gouvernement et ses partenaires sont déterminés à éradiquer cette maladie à virus Ebola dans un bref délai et assurer la sécurité et la protection à tout le monde.
A Béni, la campagne se déroule dans les rues, les marchés, les places publiques par ces agents du ministère de la santé publique venus de Kinshasa. Ils utilisent des haut-parleurs et organisent des conférences pour sensibiliser la population des risques liés à cette épidémie et des précautions à prendre.
Mais, une meilleure façon de lutter contre l’épidémie qui surgit suite à la malnutrition selon les experts, ne devrait pas se limiter aux dispositifs préventifs mais devait-elle, de prime abord, commencer par donner des salaires décents aux citoyens afin de leur permettre d’assurer une bonne alimentation et une nourriture saine.
Rappelons ici que l’épidémie a verus Ebola a été déclarée dans le territoire de Beni depuis le 1 août 2018.
Isaac Ngwenza Ebongo, envoyé spécial dans la région