La popularité de Martin Fayulu, n’en déplaise à ses détracteurs, est contagieuse et dégoûte ses adversaires politiques.
Initialement considéré par certains comme un mauvais choix du conclave de Genève , le soldat du peuple surprend à chaque étape de sa campagne électorale. En 6 jours de sa tournée, il apparaît – au fil de temps – comme le principal favori aux joutes électorales prévues le 23 décembre prochain. Et rien ne peut plus bloquer cette montée en puissance de celui qui incarne désormais l’espoir de l’alternance politique pour sauver le peuple congolais des années de misères et autres maux qui freinent son développement.
En effet, bénéficiant de l’appui, de la crédibilité et de la confiance des quatre leaders dont Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi, l’homme a pris l’envergure nationale que lui contestaient ses pourfendeurs.
Au-delà du fait qu’il soit adopté par les utilisateurs des réseaux sociaux, Martin Fayulu passe pour le candidat dont les actions et les gestes débordent les frontières nationales. De l’Afrique , l’Europe ou encore les Etats Unis , tout le monde voit se dessiner la victoire du candidat président de la coalition Lamuka.
Il faut dire que les succès alignés à travers les villes de l’Est du pays où il a entamé sa campagne prouvent à suffisance que la ligne de communication et les stratégies du candidat commun de l’opposition ratissent large et présage une issue heureuse, pourvu que le choix du souverain primaire soit respecté.
Ainsi, MAFA comme l’appelle chaleureusement les siens, devient en tout cas, la cible de ses adversaires qui s’épuisent à l’attaquer, pendant qu’il poursuit imperturbablement sa campagne auprès de la population, par la présentation de la vision politique de Lamuka.
L’empilement des mesures restrictives à son encontre dont l’interdiction d’atterrissage de son avion à Kindu – fief naturel du dauphin et ville natale de la mère du président sortant – est une parfaite illustration de la panique de ses concurrents au fauteuil présidentiel.
Bien plus, par son discours visiblement prégnant, Fayulu apparaît comme un rouleau compresseur qui ne laisse rien sur son passage à ses adversaires et quiconque passe après lui a du mal à être entendu par la population . L’amère expérience vécue par le tandem FatshiVit le dimanche 9 décembre à Bunia , dans la province de de Haut Uele où encore l’attaque du cortège du candidat commun de l’opposition par les éléments de la police appuyés par ceux de la garde républicaine en constituent des ingrédients qui confirment bien que le candidat n°4 est sur le chemin de la victoire de la coalition Lamuka.
C’est un désaveu cinglant contre les deux dissidents de l’accord de Genève. Et pourtant, la contrée était réputée fief du directeur de campagne du candidat de la coalition UNC-UDPS. L’entrée de Fatshivit dans cette agglomération a été frappée d’indifférence totale de la population.
Nombre d’observateurs avertis estiment que la popularité exponentielle du candidat commun de l’opposition est tributaire de la crédibilité, ainsi qu’il est dit plus haut, des leaders qui le soutiennent et l’intéressé ne s’en cache pas. Il cite et requiert fréquemment les ovasions populaires à l’endroit de ceux que la Kabilie a interdit de concourir au scrutin prévu dans 12 jours.
Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbu – mais aussi Adolphe Muzito , Freddy Matungulu et Mbwisa Nyamwisi – sont des hommes avec ancrage politique certain au sein de la population. Ils ne l’ont hérité de personne. Dès lors, il est clairement établi qu’avec la bénédiction de ses pairs, élection ou pas, une consigne du candidat de Lamuka sera fortement suivie.
Tout indique que Fayulu, malgré les nombreuses entraves à sa campagne, est le prochain président de la République démocratique du Congo.
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