Dans l’un de nos précédents articles intitulé: AVANT DE DIRE OUI OU NON À LA MACHINE À VOTER, UDPS POSE 45 QUESTIONS À LA CENI, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS en sigle reçue jeudi 1 mars 2018, dans la soirée par le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante(CENI) , en présence des autres membres de la plénière, s’était donc réservée à se prononcer clairement notamment à propos de la machine à voter.
Par le truchement de son porte -parole, Augustin Kabuya qui avait conduit la délégation de 7 personnes, le parti de la 10e rue limete avait donc conditionné sa position finale par les réponses de la CENI à ses 45 questions.
En effet, selon un document parvenu ce samedi 3 mars à politiquerdc.net , document signé par le porte -parole du parti Augustin Kabuya , toutes les 45 questions de l’UDPS portent essentiellement sur la machine à voter.
Il s’agit selon ce questionnaire d’avoir de la CENI, les explications sur la procédure de fabrication, d’utilisation, de la fiabilité du vote, de la garantie de transparence, mais aussi du cadre légal justifiant l’usage de cette machine à voter.
Parmi les questions, L’UDPS voudrait savoir les mécanismes prévus qu’en cas de panne physique de la machine, combien de temps faudrait -il pour son remplacement ? , Combien de temps prendrait chaque électeur devant la machine ? , Le mécanisme de vérification de l’authenticité de vote ?, En cas d’écart de résultat entre le vote électronique et le vote manuel ,lequel des procès verbaux serait affiché devant le bureau de vote ? Quel type d’application installé dans la machine ?, Mécanismes de vérification post élections ? et j’en passe.
De 45 questions, aucune préoccupation exprimée par exemple sur le d’audit du fichier électoral, ni du serveur.
Le parti de feu patriarche TSHISEKEDI aurait -il été convaincu des autres aspects du processus électoral ? En tout cas , pour l’instant, personne ne veut y répondre.
Après le MLC et l’UNC qui avaient clairement rejeté la possibilité d’usage de la machine à voter pour les élections de 2018, le parti phare du rassemblement pourrait -il naviguer à contre courant ? S’interroge -t-on . Une chose est vraie, chaque parti politique jouit de son autonomie de décisions.
KAPINGA WETU