Ils sont estimés à plus ou moins 35 milles « MACARONS ROUGES » qui réclament depuis près de 10 ans aujourd’hui la régularisation de leurs revendications salariales.
En effet, les Macarons-Rouges est une catégorie des militaires blessés de guerres, des veuves et orphelins militaires victimes pour avoir défendu arme à la main, l’intégralité territoriale contre les différentes rébellions et infiltrations étrangères notamment à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Selon un document parvenu à politiquerdc.net, s’estimant encore non retraités de l’armée, ces Macarons-Rouges exigent en premier lieu qu’ils soient payés à l’équivalent de leurs grades respectifs. Selon notre source, à ce jour, au lieu par exemple de toucher 155 milles FC, un lieutenant militaire Macaron-Rouge ne toucherait que 35 milles Fc et que les 120 milles autres Fc prendraient des destinations inconnues.
Le document précise que , les Macarons- Rouges de 2e classe bénéficieraient d’une solde mensuelle de 10 milles Fc, presque le même montant payé à 2006 où la même catégorie touchait une solde de 10 milles 826 Fc, l’équivalent de moins de 10$ américains, alors que pour le même grade de soldat de 2e classe, les Macarons-verts, c’est -à -dire les actifs toucheraient plus de 100 milles Fc, soit l’équivalent de moins 100$ américains.
Ces militaires passifs affirment avoir saisi toutes les instances et institutions publiques, mais ils n’ont jamais obtenu gain de cause.
Se confiant à votre média en ligne, quelques responsables de ces Macarons-Rouges espèrent encore que les autorités compétentes pourraient se ressaisir pour répondre positivement à leurs revendications legimes au risque de recourir à d’autres voies afin recouvrer leurs droits sociaux.
Une marche de protestation programmée par ces militaires ( Macarons-Rouges) , le 15 décembre 2014 avait été annulée par le Gouverneur de Kinshasa, André Kimbuta à cause notamment de son caractère hautement sensible.
Le Gouvernement Bruno Tshibala devra se pencher sur ce dossier pour éviter le pire dans l’avenir.
Constant Mohelo