Pendant que les congolais se préparaient à commémorer ce 4 janvier 2018 les 59 ans des martyrs de l’indépendance de la Rdc , la journée aura été encore malheureusement marqué par plusieurs morts , non pas par la revendication populaire, mais cette fois – ci à la suite d’une catastrophe naturelle causée notamment de suite d’une mauvaise politique d’urbanisation de la ville de Kinshasa .
37 morts , bilan encore provisoire des Kinois qui ont perdu leurs vies ce jeudi 4 janvier 2018 après la forte pluie qui s’est abattue tôt le matin sur la capitale congolaise.
Selon Dominique Weloli, ministre provincial des affaires sociales de la ville de Kinshasa, les communes de Selembao et de Ngaliema sont les plus touchées de ce triste événement qui a causé également plusieurs dégâts matériels .
Un événement qui survient après celui du 31 décembre causé par les forces de l’ordre qui se sont permis au vu et su de tout le monde, de tirer sur les paisibles chrétiens dans une marche pourtant pacifique.
La grande tristesse du peuple congolais en général et Kinois en particulier, c’est le silence assourdissant non pas seulement du Président de la République, mais aussi du Gouvernement face à ces morts.
En effet, sous d’autres cieux, un seul mort interpelle, et surtout encore lorsqu’il s’agit d’une catastrophe naturelle, la réaction de l’autorité suprême ne devrait pas tarder pour rassurer et apporter du soutien moral aux familles des victimes. Ce qui n’est pas le cas pour le Congo-Kinshasa.
Mais hélas ! A l’image du silence observé le 31 décembre 2017, aucun message du garant ou de chef du gouvernement n’a été enregistré ce jour.
Et peut être pour banaliser certainement danvatage la disparition de ces 37 morts , même le gouverneur de la ville souvent actif, très actif d’ailleurs dans l’interdiction des marches et activités pacifiques de l’opposition ou des religieux catholiques est resté aussi silencieux durant toute la jornée.
Son ministre qui a communiqué n’a même pas été rassurant . Sa communication témoigne de l’incapacité dela ville de Kinshasa d’apporter une solution urgente à cette situation.
Et , il a certainement raison dans la mesure où , une catastrophe de ce genre, ayant occasionné 37 morts devrait en principe mobiliser le gouvernement central. A la limite, les ministre des affaires sociales et celui de la solidarité nationale prendraient le devant au nom du gouvernement central. Mais, tous n’ont rien dit et n’ont rien fait durant toute la journée.
Il est temps que les médiocres dégagent , disait le célèbre archevêque catholique de Kinshasa,monseigneur MONSENGO PASINYA , il y a quelques jours.
La situation actuelle en Rdc appelle effectivement à l’organisation rapide des élections en vue de l’alternance politique qui devrait permettre de booster positivement les choses en faveur du peuple Congolais, qui semble visiblement abandonné à son triste sort dans un pays doté abondamment de toutes les richesses nécessaires.
Kapinga Wetu.