La guerre ayant opposé l’armée du Rwanda à celle de l’Ouganda sur le sol congolais a causé de nombreux dégâts matériels et humains dans le chef-lieu de l’ex-province Orientale .
Plusieurs années après, les présumés victimes du conflit des six jours à Kisangani sollicitent le concours de Jean-Pierre Bemba Gombo auprès des instances nationales et internationales en vue d’obtenir leurs droits, en exécution du jugement rendu par le tribunal international.
En effet , contrairement à une certaine opinion qui excelle dans la désinformation – relayée par des personnes manipulées à coup d’argent et qui s’amusent à indexer malicieusement les troupes de l’ALC – Armée de Libération du Congo – les boyomais qui ont subi le poids de la guerre ayant opposé les deux armées étrangères – l’Ouganda et le Rwanda – sur le sol congolais, mettent clairement hors de cause l’ALC.
D’abord, devant la foule réunie à l’esplanade de la poste, à l’occasion du meeting de l’ancien vice-président de la République, l’un des représentants des fonds de solidarité – une association regroupant les victimes de la guerre des six jours – a tenu plutôt à solliciter l’implication personnelle de celui auquel ils reconnaissent le sens élevé de l’humanisme et de la paix, à savoir Jean-Pierre Bemba Gombo, de s’investir personnellement auprès du gouvernement pour leur permettre d’obtenir leurs indemnités. Ce n’est pas tout, les victimes ont sollicité et obtenu par la suite une audience auprès du président national du MLC . Ici, une délégation des 6 personnes, a réitéré la demande auprès de celui qu’ils appellent affectueusement « Noko », entendez « Oncle ».
Au cours de cet entretien qui a duré près d’une heure, les délégués des victimes de la guerre des six jours ont dénoncé , notamment le détournement présumé de leur « argent » par le gouvernement de la République et l’exclusion des ressortissants de la province de la Tshopo au sein de la commission intergouvernementale chargée du suivi du dossier auprès du tribunal international .
Très touché par la démarche de ces victimes , Jean-Pierre Bemba a tenu à faire une mise point afin d’éviter toute confusion au sein de l’opinion.
Il faut dissocier l’agression ougando-rwandaise de la mission salvatrice réalisée par le MLC dans la région.
« La guerre a eu lieu du 6 au 10 juin 2000 alors que les troupes du MLC se trouvaient déjà à Gbadolide, avant la chute de Gbadolite depuis le 1er août 1999. Aucun homme du MLC n’était présent au lieu de l’agression. Les troupes du MLC avaient totalement quitté Kisangani en novembre 1998. À ce moment même intervenait la signature de l’accord de Lusaka. Donc, le MLC n’avait rien à voir – ni de près ni de loin – à cette agression » , a précisé le président national du MLC. Toutefois, Jean-Pierre Bemba Gombo a promis – en tant que frère congolais – de s’investir à son niveau, conformément à la demande lui faite pour que les victimes recouvrent effectivement leur droit.
La guerre des six jours est une succession d’affrontements meurtriers entre l’armée ougandaise et rwandaise à Kisangani, *du* 6 au 10 juin 2000. Ces affrontements ont causé plus ou moins 1000 victimes et 3000 blessés dont la majorité au sein de la population civile.
D’après ces victimes, aucun représentant de la Tshopo qui maîtrise le dossier ne figure parmi les 23 personnes qui composent la commission interministérielle chargée du suivi du dossier auprès du tribunal international.
Jean Médard LIWOSO