Contrairement à ce que nous vous annoncions dans l’une de nos précédentes livraisons, le président national du Mouvement de Libération du Congo (MLC) n’a pas pu marcher à Kinshasa.
Jean-Pierre Bemba Gombo qui tenait coûte que coûte à marcher avec les Kinois a été conseillé de ne pas descendre dans la rue pour éviter de donner l’occasion au pouvoir de verser davantage le sang des Kinois, nous a fait savoir un proche collaborateur du chairman du MLC sous le couvert de l’anonymat.
« (…) Nous avons compris l’intention du pouvoir en place qui n’a pas changé des méthodes par rapport au régime sortant. Nous avons voulu privilégier la voie de la sagesse , car vous le savez, que notre leader qui fait trembler le pouvoir illégitime en place,ces gens l’ont provoqué le jour de son arrivée à Kinshasa, le dimanche 23 juin dernier alors qu’il marchait pacifiquement avec la population, donc ils étaient également capables de créer d’autres scénarios pour faire attribuer à Jean-Pierre Bemba Gombo. Nous sommes très bien informés et voilà pourquoi, nous avons tout simplement souhaité que le président aille marcher avec nos frères de Gemena dans le Sud-Ubangi. Nous étions dans la rue avec les autres cadres du parti , notamment Fidèle Babala Wandu et Valentin Gerengo pour représenter le MLC », a déclaré un cadre du MLC à votre média en ligne.
Il convient de souligner que le président national du MLC a décollé un peu plus tard que prévu , à 14heures 40minutes de l’aéroport de N’djili pour Gemena où il venait d’arriver. Ici, l’ancien vice-président de la République va également organiser la cérémonie commémorative du 10e anniversaire de la disparition de son père Jeannot Bemba , ce lundi 1 juillet 2019.
Signalons que plusieurs personnes avaient été brutalement arrêtées lors de la marche pacifique de ce dimanche 30 juin à Kinshasa , avant d’être relâchées plus tard.
Le député provincial Mike Mukebayi, le journaliste de CCTV Michel Koyakpa ou encore le président de la structure dénommée : les Bembistes , René Bonganga figuraient sur la liste de ces personnes brutalement arrêtées et libérées. Et d’après plusieurs témoignages, Mukebayi a été d’ailleurs tabassé comme un vulgaire homme.
Rédaction