Après la mort tragique de l’activiste pro-démocratie Luc Nkulula il y a quelques jours, le collectif d’actions de la société civile , CASC dénonce la détérioration continue et entretenue de la situation sécuritaire au pays, plus particulièrement les atteintes directes à l’intégrité physique et matérielle des activistes des droits de l’homme , pro-démocratie et des militants de mouvements citoyens en RDC.
Dans moins de deux semaines , au courant donc de ce mois de juin a révèlé le CASC, au cours de la conférence de presse organisée ce mercredi 20 juin 2018 au siège de l’association congolaise pour l’accès à la justice ACAJ en sigle, situé dans la commune de la Gombe, deux activistes ont perdu la vie dans des circonstances suspectes. Une dénonciation faite par deux membres du CASC rescapés d’incendies criminels, assistés ce mercredi par le coordonateur de l’ACAJ, maître Georges Kapiamba.
Luc Nkulula Mwamba , militant de la Lucha , est mort brûlé vif, calciné complètement dans son domicile à Goma chef lieu de la province du Nord Kivu.
A Kinshasa , la nuit suivant la mise en terre de Luc , la maison de Joseph Nkinzo Cibo activiste de droit de l’homme à été aussi complètement réduite en cendres.
Ainsi, le CASC condamne fermement ces crimes et dénonce ce qu’il qualifie des nouvelles méthodes visant à faire taire les défenseurs des droits humains et de la démocratie. Il réclame à cet effet, l’ouverture d’une enquête indépendante appuyée par la Monusco, mission des nations unies pour la stabilité au Congo afin d’établir la vérité dans cette affaire.
Pour ce faire, le CASC rappelle aux ennemis de la démocratie que ces actes lâches ne vont pas l’intimider , ni lui faire baisser les bras.
Maxime Makabu