Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe devront se retirer de la vie politique pour espérer la confiance du peuple congolais.
Il suffit , pour bien comprendre que les deux hommes sont classés dans la liste noire de la race politique que le pays de Lumumba n’ait jamais connu depuis son indépendance en 1960, d’examiner l’acte d’engagement signé par chacun d’entre eux lors de l’accord de Genève,en Suisse.
En effet, dans ce document signé librement par les 7 leaders dont Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi, Adolphe Muzito, Martin Fayulu, Freddy Matungulu et les deux compères Vital Kamerhe et Felix Tshisekedi, il a été écrit noir sur blanc que tout celui qui se desengagerait de cet accord politique conclu sous la facilitation de la fondation Kofi Annan, devrait automatiquement se retirer de la vie politique et serait aussitôt exposé à « l’opprobre » de la nation toute entière et de ses pairs de l’opposition.
Qu’est-ce que l’opprobre ?
Selon Wikipédia, l’opprobre peut se définir comme étant une très grande honte publique, un déshonneur.
La plus terrible de toutes les peines pour l’homme social, c’est l’opprobre, c’est l’accablant témoignage de l’exécration publique. (Maximilien de Robespierre, Discours sur la peine de mort, le 30 mai 1791 au sein de l’Assemblée constituante).
Car c’est pour toi que je porte l’opprobre, Que la honte couvre mon visage. — (Bible, Psaume 69:8)
Tremblez, tyrans et vous perfides.
L’opprobre de tous les partis — (La Marseillaise)
Que ce travail, haï des mères, soit maudit ! Maudit comme le vice où l’on s’abâtardit, Maudit comme l’opprobre et comme le blasphème ! — (Victor Hugo, Les Contemplations ; MELANCHOLIA (Victor Hugo, 1838), poème sur le travail des enfants)
C’est un opprobre pour le lion de pleurer face au Renard.
Tous ces exemples visent tout simplement à illustrer la dangerosité de l’engagement pris par des acteurs politiques se réclamant par ailleurs des « hommes d’État ». Signé librement un accord politique pour le renier 24 heures après , sans aucune raison valable, est un acte de trahison pour tout aspirant à la magistrature suprême.
Simplement voilà que l’héritier politique de feu Étienne Tshisekedi d’heureuse mémoire, et l’ancien secrétaire général du PPRD ne semblent pas mesurer l’acte qui met désormais à nue leur déshonneur, non seulement aux yeux des congolais, mais aussi de l’Afrique toute entière.
En lieu et place de réfléchir – comment ils devraient céder – les flambeaux de leurs partis à leurs héritiers respectifs , afin de concrétiser leur engagement, ne-fût-ce que pour un moment, les deux se sont , comme des caméléons lancés dans une nouvelle aventure , en créant une plateforme électorale dénommée le « camp du changement », CACH en sigle. Ils ont encore la fois et le courage de rebondir malgré l’opprobre qu’ils ont jeté à la nation.
Mais pour les analystes sérieux , Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe pourraient tout faire, mais sauf de convaincre l’opinion congolaise; ils auront même des difficultés à convaincre l’ensemble de leurs fameuses bases respectives.
L’engagement qu’ils ont signé librement leur resterait coler à la peau durant toute leur vie politique.
Oui, on doit l’admettre que devant leur couardise, les deux hommes ne pourront plus jamais inspirer confiance à aucun diplomate sérieux du monde. Même le régime de Kinshasa qui semble se frotter la main , ne pourrait plus jamais accorder le moindre crédit à Fashi et VK.
Ils sont définitivement morts sans peut être le savoir et c’est cela le fruit de la trahison et de l’inconstance politique !
En conclusion, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe sont des vrais FAUX leaders politiques, des hommes qui ne méritent plus jamais la confiance du peuple …
Constant Mohelo