Après son investiture comme cinquième président de la République Démocratique du Congo, ce jeudi 24 janvier 2019, Félix Tshisekedi devrait en principe ordonner la fermeture de tous les « cachots » du pays. C’est en tout cas, la première mesure annoncée par le successeur de Joseph alors candidat président de la République, sur les antennes de la Radio Top Congo FM ,au dernier jour de la campagne électorale.
Mais, il se trouve que dans son discours d’investiture, Félix Tshisekedi n’a fait allusion à cette promesse, même si,il faut le reconnaître, il a promis de libérer les « prisonniers d’opinions » et autres, au terme d’un recensement qui devrait être effectué par le tout prochain ministre de la justice.
Tout ceci ne saurait s’exécuter avant un(1) mois, car il faudrait attendre la mise en place de l’équipe gouvernementale à l’issue des tractations politiques qui s’annoncent houleuses dans les jours et semaines à venir.
Dans l’entre-temps, le chef de l’État congolais devra également passer un temps d’apprentissage de certaines tâches , et peut s’imprégner de la réalité de l’existence de ces différents cachots , avant de pouvoir décider. Et oui ! Il avait promis qu’en dehors de la fermeture des cachots ,il devrait apprendre avant d’annoncer les autres mesures à prendre pour l’intérêt de la population.
Cet apprentissage aura sans nul doute débuté aujourd’hui avec le malaise qui lui survenu en plein discours.
A en croire certains témoignages, Félix Tshisekedi aurait été victime de son inexpérience de port de gilet pare-balles.
Espérons que ce soit un incident passager ,car la tâche de la reconstruction de la RDC est immense et le nouveau président doit être physiquement solide et prêt pour l’ouvrage.
Judith Inanga