La République Démocratique du Congo est l’un des rares pays d’Afrique – mieux du monde – qui compte un plus grand nombre de partis politiques.
En effet, au moins 500 partis sont officiellement enregistrés auprès du ministère de l’intérieur dont près de 450 ont été autorisés dernièrement à concourir aux élections de décembre 2018. La plupart de ces partis ne sont connus du grand public et sont essentiellement constitués d’un chef de famille et les membres de celle-ci. À peine l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social – parti créé par les 13 parlementaires et dirigé par Étienne Tshisekedi avant que son fils – l’actuel président de la République – Félix Antoine Tshisekedi prenne sa succession , le Mouvement de Libération du Congo de l’ancien vice-président de la République Jean-Pierre Bemba Gombo, le parti du peuple pour la renconstruction et la Démocratie du président honoraire Joseph Kabila , le parti Lumbumbiste Unifié de feu Antoine Gizenga, l’alliance des forces démocratiques au Congo du ministre honoraire Modeste Bahati ou encore l’Union pour la nation congolaise de Vital Kamerhe, Directeur de cabinet du président de la République.
À ce sujet , toutes ces formations politiques qui sont bien représentées et qui ont pignon sur rue, sont toutes regroupées au sein des plateformes politiques du pays, à savoir : Lamuka, FCC et le Cach. Une initiative qui, aux yeux du docteur Noël Tiani – un des candidats malheureux au dernier scrutin présidentiel – peut contribuer à l’éclosion de la vraie démocratie et du développement du pays.
Dans un message posté ce dimanche 15 septembre 2019 sur sa page Facebook, Noël Tiani pense qu’avec la multiplicité des partis politiques, la RDC serait minée par un système qui ne facilite ni la démocratie ni le développement au profit du peuple.
« Avec 777 partis politiques, la RDC est minée par un système de gouvernance qui ne facilite ni la démocratie ni le développement au profit du peuple. Réorganisons le système en 4 partis: 1. FCC; 2. CACH; 3. Lamuka et 4. Force du Changement (FDC). Chaque citoyen choisit son parti », a-t-il écrit.
L’idée de regrouper les partis politiques pour en faire des grosses machines ne serait possible que si les acteurs politiques eux-mêmes parvenaient à se départir de leurs égos pour laisser transparaître les projets communs pour l’intérêt du peuple congolais, estiment certains observateurs de la société congolaise !
Rédaction